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 Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan]

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MessageSujet: Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan]   Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan] EmptyMar 20 Juin - 14:39

Visite aux enfants

Il y a quelque chose que vous devez savoir sur Delfino Madeleine, le grand chef de la mafia, maître du côté sombre de Rosa et parrain de la famille Madeleine. A la tête de nombreuses instances, mais aussi protecteur de nombreuses petites et moyennes entreprises, ce dauphin sans cœur a bien changé. Autrefois, lors de son arrivé dans notre monde, sa découverte du mot liberté lui a donné des ailes. Le fait d’être libre de mouvement, d’être capable de parler et de communiquer avec ses amis, Rose et l’Épervier, cela lui donnait une joie incommensurable. Mais cette trop grande liberté lui a fait s’égarer du droit chemin.

Au cours des premiers jours, il fut rapidement connu comme le plus dangereux bandit de notre monde, capable de voler les plus grandes richesses, de tuer sans aucune pitié et d’accepter tous les travaux en échange d’un très bon prix. Aveuglé par le pouvoir et l’or hypnotique, il fit des choses dont il n’est que très peu fier aujourd’hui. Mais, grâce à l’amour, ce génie du mal s’est transformé en un tendre au cœur sur la main. Grâce à l’ancienne reine de Rosa, devenue aujourd’hui la Mama de la famille Madeleine, ses goûts se sont transformés. Le plaisir de la luxure est resté, mais le plaisir de l’envie et de la richesse ont disparues, transformés en poussière. Il vit à présent du minimum pour vivre, reversant les colossales sommes qu’il amasse pour aider les quartiers gris.

Nous le retrouvons justement aujourd’hui dans les quartiers gris, accompagnés de l’Épervier très peu bavard, ils se dirigent vers un orphelinat construit grâce aux moyens reversés par le parrain. Que va-t-il faire ? Mais quelle question, rendre visite à ses petits protégés ! Le parrain est le second père, celui qui vient en aide aux enfants lorsque ceux-ci perdent leurs proches. Alors, il se doit de respecter cette tradition, et de prendre sous sa nageoire, ces pauvres bambins égarés dans ce nouveau monde dont ils n’ont encore aucune connaissance. Lorsque l’Épervier ouvrit la fenêtre de l’orphelinat, des cris de joies retentir, les enfants accoururent immédiatement pour venir voir le petit en taille, mais dont la grandeur n’a d’égale, Delfino Madeleine.

« Ma, votre parrain est là mes bambins ! »


Placé sur le chapeau noir que porte l’Épervier, la peluche dauphin azur portait un borsalino et des lunettes de soleil. Aujourd’hui, il n’avait pas de cigare, car il rendait visite à des enfants. L’Épervier restait silencieux, comme à son habitude, après tout, ce n’est pas comme s’il pouvait faire grand bruit. Delfino se fit récupérer par les enfants, câliner par tout ce groupe d’orphelin qui adorait quand le parrain leur rendait visite. Car après tout, notre Delfino ne vient jamais sans cadeau, comme le père Noël, il leur apporte à chacune de ses visites, de nouveaux jouets avec lesquels ils pourront s’amuser jour, comme nuit. Ma, faîtes attention tout de même, les jouets sont comme vous, ils aiment les câlins mais n’aiment pas quand ont leur fait du mal. C’était ce que leur disait Delfino à chaque fois, lui-même étant une peluche, il n’aime pas trop voir ses congénères souffrir.

Delfino ne voulait pas embêter l’Épervier plus longtemps, il est assez solitaire et n’aime pas trop les ambiances festives comme celle-ci, le parrain lui permis alors de faire un tour dans les quartiers gris. Peut être fera-t-il la rencontre d’un personnage étrange ou d’un aventurier perdu. Les quartiers gris sont dangereux, pas dans le même sens que Rosso où chaque secondes est un défi pour survivre. Non, ici aux quartiers gris, ce qui est dangereux sont les passants. Certaines personnes se sont retrouvés ici par mégarde ou par malchance, ils essaient à tout pris de sortir quelque soit le prix à payer. D’autres, désespérés, s’abandonnent à cette vie de bidonville. Il y a aussi beaucoup de gangs qui se forment à l’intérieur des quartiers gris, ils veulent se rebeller contre l’autorité publique, ils veulent être considérés à nouveau comme de véritables êtres vivants, et on peut les comprendre quand on voit la misère dans laquelle ils vivent. Mais les plus dangereux selon notre chef de famille, il s’agit des joueurs accros aux jeux d’argent. Ces personnes sont folles, elles peuvent parfois décider d’attaquer sans aucune raison, poussé par leur soif de hasard. A ces moments, il est très difficile de s’en sortir sans devoir se salir les mains. Espérons qu’aucun aventurier ne fasse la rencontre de ce genre de personnage.

[HRP : Désolé de l'attente, mais voilà le RP !]
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MessageSujet: Re: Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan]   Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan] EmptyJeu 29 Juin - 22:13

Rosa le royaume du jeu ! Cela faisait un moment que je souhaitait y venir ! Y jouer et parier son argent était très tentant après les évènements actuels, mais ce n'était pas l'ordre du jour ni le bon endroit. En effet j'étais loin des casinos et des villas... Ma première visite dans ce royaume était dans les quartiers gris, des bidonville où seul la loi du plus fort régnait.

Je me fît passer pour un mendiant pour en espérant que la pègre me laisserait tranquille. Pourquoi j'étais venu ici... Pourquoi ? Car je cherchais certainement l'homme le plus difficile a trouver (après moi), le roi des voleurs et mon roi: Morino Ryoushi. Je savais que les Neros était très présents dans ces quartiers gris, c'est pourquoi j’espérais y trouver des informations.

Au détour d'une rue, je vît un marchant, vieux, édenté avec son vieux chapeau de paille. Sur son étale se trouvait des fourrures et autres écharpes ou tapis. J'espère que ce n'était pas le tristement célèbre trafic d'Arancionien. Surtout après les guerre, je pense que ce peuple avait assez souffert... Mais les marchant, en plus s'ils trafiquent, sont de vrais mines d'informations. Je m'approcha et aborda le vieux en étant direct.

"Bonjour, je cherche à rencontrer Morino Ryoushi, vous pourriez m'aider ?"

Au même moment je posa une bourse de pièce sur son étal.Le vieux la rangea derrière son comptoir, me regarda, puis scruta a gauche et a droite avant de me parler très doucement

"Vous savez très peu de personne ne savent où se trouve le roi des voleurs. Mais les mafias sont en relations avec lui vous pourriez peut-être trouver des informations auprès d'elles."

"Vous auriez un nom ? Une personne ?"

Il re-vérifia a gauche puis a droite et m'annonça

"Delfino. La mafia Madeleine est l'une des plus influente. Leur parrain Delfino, d'après les dire, serait en relation avec le roi des voleurs. Je pense que vous devriez vous tourner vers eux. Mais je ne l'ait jamais vu, je ne saurait où le trouver."

Je le remercia d'un geste de tête, puis continua dans l'allée. Delfino Madeleine, il fallait que je trouve cette personne, pour enfin pouvoir m'entretenir avec mon roi. Le plan "Oeil" était enfin enclenché...
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MessageSujet: Re: Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan]   Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan] EmptyLun 14 Aoû - 13:12

Mettre à l'épreuve

Planant au-dessus de la ville, des yeux tournant parfois vers le ciel l’observaient de son majestueux plumage noir. Au crépuscule de cette journée, nous pouvons observer l’oiseau de la nuit, celui qui annonce les annonces et les nouvelles, souvent les mauvaises. Tout le monde connait cette silhouette, le bras gauche du parrain, l’Épervier. Un homme capable de toucher une souris en pleine tête, tout en se tenant à deux kilomètres de distance, sirotant un bon café chocolat bien chaud. D’autres disent l’avoir aperçut vaincre tout un groupe de gangster avec simplement comme arme ses griffes et son pistolet de longue portée. Les rumeurs sont nombreuses sur lui, et personne n’a envie de savoir si elles sont véridiques. La famille Madeleine n’est pas à sous-estimer, leurs faits sont avérés, mais beaucoup ne savent plus quoi penser depuis.

Mais, cette famille à des yeux et des oreilles partout en Rosa. Et lorsque vous la cherchez, c’est souvent elle qui vous trouve en premier. Les annonces et rumeurs vont vite, surtout pour celui qui doit les transmettre. L’Épervier a déjà entendu parler de ce personnage, de cette étrange personne, recherchant le roi des voleurs. Qui rechercherait une telle personne hormis pour faire affaire avec lui ? Le parrain l’a déjà fait, cela ne l’étonne pas que quelqu’un veuille l’imiter. Autant pour rencontrer ce maître ayant atteint un rang au-dessus de tous, mais aussi afin de cerner sa personnalité. Et croyez-moi que vous serrez surpris en voyant la réalité.

Ce personnage, facilement discernable pour les yeux de cet oiseau de mauvais augure. Celui-ci vint prendre des nouvelles sur le trafic, il eut l’annonce qu’un homme recherchait la famille Madeleine, et donc, plus particulièrement son parrain. Delfino est actuellement en plein amusement avec ses filleuls, alors il ne faut pas le déranger pour rien. L’oiseau doit tout d’abord tâter le terrain, avoir s’il s’agit d’un ennemi, ou d’un allié. Pourquoi veut-il voir le roi des voleurs, et que compte-t-il faire une fois trouvé ?

Alors que celui-ci se déplaçait dans les rues, un oiseau de la taille du plus grand des aigles, plumage plus noir que la nuit elle-même, de légère touche de rouge sur ses plumes, un col en blanc fait des plumes de son torse. Un long borsalino entièrement noir sur son crâne, cachant ses yeux d’or perçant. Celui-ci lui tendit une lettre en premier lieu, sans dire mot, aucun son. Sur le devant de la lettre est inscrit, Madeleine, en calligraphie lisse, fine et italique. A l’intérieur, le message suivant :

« Si vous désirez rencontrer le parrain, vous devrez répondre à quelques questions. La première, "Un jouet de bois demande l’aide du charpentier le soir de Noël, celui-ci aimerez de quoi réparer sa jambe. Que dois faire celui-ci ?" Sachez que vous ne reviendrez peut être pas vivant de ce voyage. Si vous en êtes conscient, suivez l’oiseau noir, il vous mènera jusqu’à moi. »
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MessageSujet: Re: Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan]   Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan] EmptyMar 15 Aoû - 13:56

Maintenant que j'avais les informations en mains, je pouvait me lancer à la recherche de ce parrain. Dans mon ancien monde, les mafias étaient inexistantes: dès qu'une naissait, elle mourrait aussitôt, la plupart du temps leurs membres étaient arrêtés par la société secrète dont je faisait parti. Mais mon grand-père parlait d'elles comme étant "Des immondices cherchant à corrompre le monde et à distribuer une fausse paix en menaçant le peuple.".

Le fait donc d'entrer en contact avec une mafia ne m'enjaillais guère... Mais je prenais un chemin différent de mon ancien groupe et surtout dans un monde différent, il fallait s'adapter.

A peine je réfléchissais comment trouver cette mafia qu'un oiseau, bien que je ne saurais dire de quelle race il est car c'est très probablement une race unique a ce monde, atterrît devant moi, un chapeau sur la tête et une lettre dans les serres. Il me tendît cette lettre.

Il était écrit "Madeleine". Je comprît seulement à ce moment à qui j'avais à faire. Cette mafia devait effectivement être très influente dans ce quartier, voir dans ce royaume, pour retrouver quelqu'un qui les cherche seulement quelques minutes après que la dites personne, en l’occurrence moi, ai décidé de les chercher.

Ceci était écrit sur la lettre: « Si vous désirez rencontrer le parrain, vous devrez répondre à quelques questions. La première, "Un jouet de bois demande l’aide du charpentier le soir de Noël, celui-ci aimerez de quoi réparer sa jambe. Que dois faire celui-ci ?" Sachez que vous ne reviendrez peut être pas vivant de ce voyage. Si vous en êtes conscient, suivez l’oiseau noir, il vous mènera jusqu’à moi. »

Une énigme et un avertissement... Je n'ai jamais été très fort en énigme. Puis cet avertissement de mort: j'ai été accueilli dans ce monde par les coups d'une gamine avec des poings énormes, j'ai survécu à une guerre entre les morts et les vivants et j'ai été dans un théâtre fou où les murs écrasaient tout le monde... Depuis que je suis dans ce monde j'ai conscience de la mort me guette à chaque pas, ce n'est pas cette lettre qui va me faire peur. Je me décide donc de parler à cet oiseau, bien que ça soit ridicule.

"Les jouets de sont pas vivants, il ne peut demander de l'aide au charpentier. Et j'ai conscience de risques, emmenez-moi voir votre chef s'il vous plaît."

Ma réponse à l'énigme était un peu sèche, c'est vrai. Mais même si je suis dans un monde ou tout est possible, tant que je n'aurais pas vu de mes propres yeux un jouet s'animer, pour moi ils ne seront pas vivants. Je me prépare par la suite à voir cette oiseau décoller et à le suivre. Bien que je ne sais pas toujours sur qui ou quoi je vais tomber.
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MessageSujet: Re: Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan]   Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan] EmptyVen 18 Aoû - 15:41



-Ouuuuuuh mais qu’est-ce qu’on a là?

Je sors un petit boîtier de ma poche en farfouillant dans une poche qui n’en finissait pas de grandir en profondeur.

-Je me demande bien ce que fais ce petit bouton rouge ahah!

Je tend mon bras haut vers le ciel et approche mon menton quasiment posé sur le boîtier en attendant que mon doigt descende appuyer sur le joli bouton marqué "Push me hard". Je regarde le bouton et rien ne se passe, mon doigt arrive ou bien? Je lâche le boîtier et le tien avec le plat de mon pied droit alors que mon genou fait la java et pointe un énorme magnum sur mon autre main.

-Eh dis tu voudrais pas te magner un peu le cul toi là-haut?

Instantanément, mon index appuie sur le bouton.

-Ouais je préfère ça, mais joue pas au plus malin avec moi petit, dis-je en prenant une voix impressionnante et grave.

Mais sans le remarquer j’étais tout à fait à un autre endroit, on dirait une réserve de jouets, pourquoi? Parce que c’est une grande salle avec plein de jouet mon loulou!

-Oh mais attend, ça serait quand même fou que quelqu’un prenne tous ces petits joujoux rien que pour lui non? T’en pense quoi Johny?

Mon bras droit sur lequel une chaussette avec des yeux est posée me répond.

-Euh bah je sais pas trop…

-Parfait, alors j’ai le droit! Qui c’est qui va s’amuser comme un petit fou-fou avec tout ça?

Des femmes en robes rouges à paillettes, une rouge à lèvre pétillant et des courbes de folies chantaient dans un micro.

-The Mask ~

-C’est moi hihi, souriais-je.

-The Mask ~

-Oui les filles allez y!

-THE MAAAAAASK!

Je saute dans les jouets alors qu’elles disparaissent et commence à tous les ranger dans un gros sacs. Telle une machine je vide la salle rangée par rangée en faisant grossir le sac qui fait presque ma taille.

-C’est fou tout ce qu’on peut acheter à des gamins nan? Moi je pense que ces enfants gâtés seront bien mieux en train de jouer entre eux plutôt qu’avec toutes ces petites merveilles.

Je pose en même temps les yeux sur une voiture jaune magnifique avec des traits verts sur les côtés. Et qu’est-ce qu’il y a à l’intérieur, ooooooooh c’est moi, comme je suis beau. Mes yeux sont remplis d’étoiles, c’est magnifique.

-Toi t’es mon préféré, on va bien jouer ensemble huhu!

J’avais fini de tout prendre et je défonce la porte avec un coup de pied.

-LAAAALALALAAAAA LAAA LAAAA LALALA!

Un enfant d’un mètre me barre la route et me regarde d’un air stupide.

-Quoi qu’es-ce que t’as le marmot?

-Je veux un jouet.

Je met une main sur ma joue et vous regarde pour éviter qu’il entende.

- Visiblement cet énergumène n’est pas doué d’une logique très développée.

Je me retourne vers lui avec un grand sourire.

-Tu veux un jouet? Mais le Papa Noël est venu tout reprendre mon garçon!

-P-pourquoi? Commence-t-il à dire en pleurant.

Je perds mon sourire et prend la voix de Ginette la vieille dame bibliothécaire que tu croises des fois quand tu fais grincer le sol et qu’elle te dit "silence" d’un ton malsain.

-Parce que t’as pas été sage allez maintenant casse toi avant que je t’envoie en orbite géostationnaire.

Je prends le gosse par le haut du crâne et le fais se décaler sur ma droite. D’un air dépité je continue mon chemin et arrive dans la cour où tout les gosses sont là en train de papouiller un dauphin bleu. Ahhh qu’est-ce qu’il est dégueulasse celui-là, j’en voudrais même pas pour me torcher. Je passe discrètement derrière eux et un autre gamin me voit.

-Eh t’es qui toi et pourquoi tu as ma voiture dans la main?

Tout le monde se retourne vers moi alors que j’avais un habit de voleur à rayures noires et blanches.

-Euuuuuh, eheh, je suis pas là moi bye-bye les machins chialeurs!


Je cours en direction de la porte en m’enfuit vers la ville.[/color]
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MessageSujet: Re: Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan]   Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan] EmptyMar 22 Aoû - 11:59

Il est temps de devenir sérieux

Intéressant n’est-ce pas ? Quelqu’un ayant les pieds sur terre, s’attachant encore à ce qu’il croit être vrai. C’est assez rare en ce monde, car après tout, absolument tout peut arriver ici. Un animal doué de parole et d’intelligence, une espèce hallucinante, une autre totalement horrible. On ajoute certaines espèces d’une beauté à couper le souffle. Certains ne me croient même pas quand je leur dis que grâce à l’imagination, toutes les espèces de ce monde peuvent procréer entre elles. Que c’est par le même principe, que toutes les espèces se comprennent, qu’elles aient la même langue. Mais un jouet vivant ? Quelle stupidité n’est-ce pas ?

Observe jeune aventurier. Lorsque l’Epervier qui te fait fasse tend son aile vers toi. Il te demande de lui remettre de nouveau la lettre. Observe son aile, plus précisément à ce qui est son départ, son épaule. Remarques-tu les coutures ? Les liaisons bien prononcées, ce ne peut être qu’une simple cicatrice. De même, il ne s’agit pas de véritables plumes, tu le ressens, tu le vois. Ce n’est qu’un oiseau dans la forme, mais dans l’âme, il semble qu’autre chose l’anime. Une âme, exact, comment peut elle être ici ? Et bien, c’est notre monde qui le veut. Encore mieux, observe, un peu partout sur son corps, d’autres cicatrices, cousu de la même façon, avec tendresse et affection. Une vieille peluche, voilà ce que tu as en fasse de toi.

Un objet qui a traversé les âges, quelque chose qui ne devrait pas être vivant. Du moins, si l’on pense comme tu le penses. D’une façon rationnelle pour ton monde. Mais ici, rien n’est identique à ce que tu connais. Qu’est-ce qui compose cet être ? Du sang ? Des organes ? Et si tu voyais plus loin ? Enfin, je dois être barbant, surtout que tu ne peux entendre mes écrits, seuls ces deux hommes proches dans la distance et dans les communications. Que veux-je dire par là ? Je vous le laisse deviner à vous deux, peut être vous reconnaîtriez-vous, personnellement, je vous connais très bien.

Après avoir remit la lettre à l’oiseau noir, il rangea celle-ci dans sa sacoche, avant de sortir une ardoise et une craie blanche. Il inscrit dessus l’ardoise les mots suivants : Suis-moi. Le suivras-tu ? Je le pense tout de même. Il s’envole, mais ne quitte pas la terre ferme de beaucoup, il vole à ton niveau, ne donnant que de petits coups d’ailes afin de se maintenir en l’air. Vous traversez les quartiers gris, vous voyez la misère, les peines et les problèmes de chacun des habitants. Horrible n’est-ce pas ? C’est ce qui fait fuir la plupart des autres royaumes, cette démarcation horrible qu’à préciser Rosa entre les pauvres et les riches.

L’oiseau au noir plumage se posa sur un lampadaire tordu, dont les fondations se sont légèrement enfoncées, la lumière n’étant ainsi qu’à un petit mètre du sol. Et pourtant, il s’agit là d’une des seules lumières des quartiers encore fonctionnelle. L’oiseau tendit chercha dans sa sacoche quelque chose, une nouvelle lettre. Il te semble froid ? Ne pas communiquer ainsi te fait te sentir non-désiré peut être ? Focalisons-nous sur cette lettre, identique à la première, avec le même nom inscrit sur le dos de celle-ci. A l’intérieur, un nouveau message, écrit de la même main. Si tu es très observateur, tu remarqueras qu’il y a une similitude entre l’écriture de la lettre, et celle de l’ardoise précédemment.

« Avant de continuer, sache qu’il n’y a aucune mauvaise réponse aux questions qui te sont posés. Je suis Delfino Madeleine, parrain de la famille Madeleine et maître de la mafia de Rosa. Celui qui t’as donné cette lettre est mon second et bras gauche, il se nomme l’Epervier. Passons à la question suivante. Le jouet de bois se fait martyriser chaque jour par son enfant, désarçonné, il perd des pièces, mais pourtant, il revient toujours vers le garçon. Pourquoi ? »

Pendant que notre ami se trouve avec l’oiseau au sombre regard, retournons au petit orphelinat où notre parrain recouvre de cadeau, les petits enfants qui s’y trouvent. Alors que c’est la fête, la joie et de tendres retrouvailles qui sont à l’honneur du jour, nous pouvons observer qu’un homme vient tout chambouler. Voilà de quoi changer toute une situation. Si ce n’était il n’y a pas si longtemps, le parrain n’aurait ne serait-ce broncher le petit doigt, mais aujourd’hui c’est différent, car il a retrouvé la signification d’un très beau mot.

L’homme comique n’a pas perdu de temps pour changer d’accoutrement, c’en est assez impressionnant cette vitesse d’habillage. Le plus drôle, reste tout de même sa façon de parler, rappelant complètement les cartoons que je regardais étant enfant. Quoi ? Bon d’accord, je rectifie. Il me rappel complètement les cartoons que je regarde encore aujourd’hui. Vous êtes heureux ? Voilà, bref, je vais chercher du pop corn le temps de vous laissez avec le parrain.

« Ma, Ancor, jette-moi contre la porte. »
« M-mais, parrain vous allez avoir mal. »
« Ma, fais-le vite ! »


Tout de suite après la demande insistée par le dauphin, la petite futakushi-onna le jeta de toutes ses forces pour qu’il atteigne la porte avant que le terrible voleur ne l’atteigne en premier. Delfino a beau être une peluche, il n’est pas moins un être vivant avant tout. Le choc produisit une vive douleur au chef de la famille Madeleine. Bien sûr, il gardait cela pour lui, jamais il ne le montrera à ses petits protégés. Il se doit d’être fort, non pas pour lui, mais pour les autres.

La peluche retomba au sol, devant la porte, barrant la route à l’homme étrange dont personne ne connait encore l’identité. Le parrain, portant son chapeau italien et ses lunettes de soleil était plus que sérieux, malgré qu’il ne devait en rien être impressionnant actuellement.

« Ma, toi, reposes les jouets que tu as volé tout de suite. Sa voix résonnait comme quelque chose de bien plus juste à son titre de chef, sans aucun mouvement il continua. Ma, si tu veux un jouet, prends en un, joue avec, et repose le ensuite. Ma, chacun d’entre eux est un être vivant ayant droit au respect et au bonheur de trouver une famille. »
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MessageSujet: Re: Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan]   Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan] EmptyMar 22 Aoû - 22:03

Je suivait cet oiseau depuis bien trop longtemps a mon goût:

Premièrement, j'en avais assez de ce quartier, toute cette misère et et ces bagarres a chaque coin de rue, mais chaque fois que je voyais ces gens, ces ruelles, je me souvenais pourquoi j'étais là et que, tôt ou tard, cette situation changerait.

La 2eme raison pourquoi j'en avais assez était simplement que je voulais au plus tôt parler au chef de la mafia, il m'avait tendu une lettre, encore, disant qu'il n'était que son bras droit. Et, même si je comprenais que un parrain de la mafia envoi des hommes pour accueillir un inconnu, cela m'insupportais, cette sensation de me faire balader et tourner en rond me rendait aigri et impatient.

Je devais me calmer, il ne fallait pas que je sous-estime la mafia madeleine, elle pourrait devenir une des mes alliées quand mon projet sera abouti. Mais l'oiseau, pour lequel je ne prenais presque aucune attention, seulement quelque coup d’œils pour voir si je le suivait toujours, décida de s'arrêter. Me tendant à nouveau une lettre.

« Avant de continuer, sache qu’il n’y a aucune mauvaise réponse aux questions qui te sont posés. Je suis Delfino Madeleine, parrain de la famille Madeleine et maître de la mafia de Rosa. Celui qui t’as donné cette lettre est mon second et bras gauche, il se nomme l’Epervier. Passons à la question suivante. Le jouet de bois se fait martyriser chaque jour par son enfant, désarçonné, il perd des pièces, mais pourtant, il revient toujours vers le garçon. Pourquoi ? »

Ces énigmes commençait sérieusement à m'insupporter. Cependant je devais prendre sur moi, cette ambiance ne me plaisait guère.

"J'aurais presque envie de dire que c'est le syndrome de Stockholm, mais je suppose que c'est trop violent, donc je vais dire que c'est simplement car malgré le fait qu'il se fasse martyriser, l'enfant est le seul à prêter de l'attention au jouet."

J'attendais que l'oiseau reparte, toujours sans lui prêter attention. Je n'avais qu'une personne en tête: Delfino.
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MessageSujet: Re: Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan]   Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan] EmptyMer 23 Aoû - 12:01



Je m’arrête net devant cet énergumène venant de nulle part. Je me baisse en courbant mon dos d’une façon improbable pour enfin être à sa hauteur.

-Eh dis donc les gosses c’est pas gentil de lancer les jouets comme ça!

-Ma, toi, reposes les jouets que tu as volé tout de suite. Ma, si tu veux un jouet, prends en un, joue avec, et repose le ensuite. Ma, chacun d’entre eux est un être vivant ayant droit au respect et au bonheur de trouver une famille.

-Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!

Mes yeux sortent de ma tête en voyant que ce truc vient de me parler. Je m’arrête et me redresse. J’étends mon torse sans bouger mes pieds pour arriver vers un mioche.

-Ce truc a parlé j’ai pas rêvé?

-O-Oui… C’est-

-OK FERME LA GAMIN ET MERCI BIEN DE TA COOPÉRATION!

Je cherche dans ma veste et lui tend un petit chien en ballon préparé à l’avance. Et oui il faut être préparé à toutes les situations et en plus il arrête les balles c’est pas beau?

-Tiens petit.

Je lui donne le ballon alors qu’il explose au moment même où il touche ses sales mains.

-Désolé il fallait le tuer le pauvre toutou était mourant.

Je reviens vers la peluche de dauphin bleu.

-Bon l’ami, c’est pas que tu me déranges mais moi j’y vais, allez à plus!

Je lui fait une révérence mon chapeau en main et saute en hauteur après m’être écrasé sur moi-même pour un maximum de force. Je fonce vers le haut mais n’avait pas calculé le plafond.

-Ça c’est pas bon pour moi.

Je m’écrase sur le plafond avant de retomber comme une plume en me balançant de gauche à droite jusqu’à toucher le sol. Un jury applaudit à côté de moi.

-10
-10
-10
-9


Des huées se font entendre en fond, et je remercie tout le jury pour cette magnifique coupe d’or. Je me regonfle en jetant tout, le jury disparaît dans un écran de fumée et je me change en Rocky. Je me retourne et rempli mes gants de clous rouillés après avoir posé les jouets et m’adresse au dauphin avec la voix du boxeur.

-Alors c’est la baston que tu veux, c’est ça hein, vas-y je t’attends.

En short rouge je me tiens devant ce truc de 15 cm qui ne bouge pas. Bon c’est peut-être pas la meilleure technique avec lui. Je remet mon costume jaune et sors un magnum de ma veste et pointe un enfant. En empruntant toujours la voix de Balboa, je parle au machin bleu.

-Alors maintenant tu vas m’ouvrir la porte ou je bute un de ces mioches.

La peluche ne bouge pas.

-T’es un dur toi en affaire, pfffff de toute façon il était chargé!

Je tire et un son de balle retentit et un petit drapeau «bang» sort du canon du pistolet.

-Hihihihi.

Les enfants se tiennent les oreilles et je réfléchit en prenant la position du penseur de Rodin. Une énorme ampoule apparaît au-dessus de ma tête et je la range dans ma veste. J’ai une idée de génie, ça va décoiffer!



Je tourne très vite sur moi-même, assez vite pour produire un vent puissant dans la salle. Tout un chantier apparaît avec plusieurs moi en train de travailler sur des rouleaux compresseurs, des marteaux-piqueurs ou simplement avec des planches sur l’épaule. On entend des cris un peu partout.

-Ouais Jimmy, emmène moi la clef de 12!
-Attention derrière on recule!
-Fait moi une tranchée là Jammy!
-Eh ramène ton cul Hector c’est pas comme ça qu’on bosse!


Je sors du lot avec un joli casque jaune et vient m’adresser à toute cette Plèbe de gamins.

-Bon il faut évacuer le bâtiment! Un énorme problème vient de ce mur porteur il faut tout de suite qu’une équipe s’en occupe si vous ne voulez pas risquer de mourir écraser. Allez vite sortez sortez! La fissure sur ce mur peut tout faire tomber en un clin d’oeil!

Oui je sais, je suis un incroyable acteur de talent, eheh.

Tous les enfants paniquaient et commençaient à pleurer. Étrangement il y en avait un qui ne faisait rien et qui nous regardait. Il me fixait moi, le vrai.

-Elle est où la fissure?

-Qu’est-ce qu’il dit le mioche?

-Elle est où la fissure sur le mur? Dit-il en pointant du doigt le mur en question autour duquel nous avions mis des banderoles et des engins.

Je regarde le mur et une énorme goutte de sueur coule le long de mon visage vert. Je me retourne vers le gamin sans bouger mon corps.

-Mais petit, la fissure, elle est juste lààààààààààààààààààààà...

Je cours en direction du mur en prenant un maillet de 2 mètres que je sors de ma poche et fracasse le mur en créant une ouverture. Je regarde les gamins apeurés tandis que j’étais redevenu The Mask, en costume jaune et le sac de jouet sur le dos. Bizarrement la peluche n’a rien fait, je me demande bien si elle est vraiment dangereuse.
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MessageSujet: Re: Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan]   Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan] EmptyMar 29 Aoû - 12:48

Toute logique est à prohiber

C’est bien d’être déterminé, mais être trop déterminé peut parfois mener à des moments difficiles, des choix que l’on a faits trop rapidement et qui aurait demandé plus de réflexion. Parfois, c’est pour ça que je préfère observer les pessimistes aux optimistes. Ce n’est qu’une exception parmi tant d’autres, mais vous devez comprendre ce que je suis entrain d’insinuer mieux que moi. L’homme noir se tenait face à l’oiseau tout aussi sombre que lui. Son regard semble légèrement plus froid, énervé peut être ? Je pourrais vous le dire, mais l’oiseau lui, ne le sait pas. Neutre, un visage totalement fermé, incapable d’accepter la moindre colère d’un autre, conservant toutes ses pulsions en lui. Lequel de ces deux personnages me fait le plus froid dans le dos ? Je ne sais pas, il se valle tous les deux et c’est ce qui m’impressionne.

L’Epervier récupéra la lettre tendu un peu plus tôt. Il soupira légèrement, comme s’il aurait préféré ne pas arriver à un tel moment. Il sortie de nouveau son ardoise et sa craie pour y inscrire les simples mots suivant : Delfino va te recevoir. Il s’envola finalement après avoir rangé ses affaires. Au même moment, un boucan plus infernal que tout se fit entendre. Assez proche, à deux pâtés de maison au plus. L’Epervier pressa le pas, même si c’est impossible, vu qu’il vole. Vous avez compris ? Bon, on passe à la suite.

De son côté, le dauphin bleuté observe avec le même regard que précédemment, l’homme qui fait le pitre en face de lui. A force de l’observer, il comprit quelque chose. C’est difficile de comprendre pour quelqu’un de lambda ne vivant pas d’aventures extraordinaire, mais une fois que vous avez accepté que tout puisse arriver dans ce monde, alors vous comprenez bien plus rapidement certaines choses. Ce qu’il a en fasse de lui, n’est rien de plus qu’un dessin animé, un cartoon plus précisément. Comme ceux qu’ils pouvaient observer sur l’écran virtuel de mademoiselle Madeleine. Ah, qu’est-ce qu’il en avait passé du temps à observer ses rires et ses joies devant de tels personnages. Si seulement il n’était pas dans cette situation, il aurait apprécié discuter ce charismatique et déjanté antagoniste.

Pendant tout le spectacle délirant, Delfino n’avait pas bougé. Il avait eut une idée pour vaincre ce terrible adversaire qu’il pensait invincible. C’est un cartoon ? Donc, il n’y a aucune logique derrière son esprit, alors, peut être que quelque chose de tout aussi illogique pourra parvenir à l’effrayer ? Il venait de détruire le mur, il allait s’enfuir, mais juste avant qu’il ne put parvenir à réaliser cette action. Delfino Madeleine rassembla toutes ses forces, au fond de lui, il l’avait déjà fait, alors pourquoi ne pourrait-il pas le réaliser encore une fois. Rien qu’une seule ! Il bondit de sa place grâce à un mouvement de sa queue en hurlant le plus fort qu’il ne pouvait le faire et tout cela, dans la direction du terrible masqué.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! »

Il retomba un mètre avant celui-ci, mais est-ce que l’effet de surprise aura l’effet escompté ? Peut être, peut être pas. Dans tous les cas, cette rencontre l’aura bien amusé, ça il faut bien l’avouer. L’Epervier arriva quelques instants après, accompagné d’un autre personnage. Le regard de l’oiseau permit à Delfino de comprendre de quoi il s’agissait. Pour le moment, n’allons pas plus loin et attendons de voir, ce qu’il va se passer.
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MessageSujet: Re: Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan]   Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan] EmptyJeu 31 Aoû - 13:39

L'oiseau s’arrêta encore une fois. J’espérais qu'il ne me tende pas une lettre à nouveau, mais non, rien du tout. J'en déduisais donc qu'on était arrivé. Mais quelque-chose me titillait...

Nous étions dans ce qui semblait être un orphelinat, des enfants courait partout et étaient étrangement excités, comme si quelque-chose de délirant venait de s'être passé. Je priait pour qu'en fait l'épervier ne soit pas un gosse, mais je me rassurais que si même c'était le cas, il devait être un minimum mature pour être à la tête d'une mafia influente.

Mais les gosses couraient encore plus, laissant un bazar derrière eux, des jouets et peluches partout, un soldats de bois, une poupée de cire et même un dauphin avec un chapeau.

Je doit avouer que m'être fait trainer partout par un oiseau pour arriver vers des mioches ne m’enjouait pas. Mais je me disait qu'au final, c'était surement le plus bel endroit de ce quartier, un bâtiment au service des autres, surement le seul... Je n'avais pas envie d'attendre plus alors je m'adressa à l'oiseau.

"Merci de votre escorte, maintenant où est-il je vous prît ?"

Je n'attendais pas de réponse, étant donné qu'il n'avait pas parlé du voyage, je m'étais dit qu'il devait être muet. J'attendais un signe, une personne ou direction pointée par ses serres. Mais en attendant je regardais ces gosses qui apparemment, venaient seulement de se rendre compte de ma présence. L'un vînt me voir.

"Bonjour, t'es-qui ?"

"Moi ? Je suis un étranger" dit-je en souriant au petit. "Tu saurais me dire où est Delfino Madeleine et en échange je te fait un tour de magie."

Apparemment, tout les enfants avait activé leurs sonars quand j'avais parlé de tour de magie. Et rappliquèrent tous vers moi, en essayant de crier plus fort que l'autre pour que je fasse mon tour. Le gamin, me cria pour que je puisse entendre.

"C'est lui" En me pointant le dauphin. Je comprenais mieux désormais les énigme en rapport avec les jouets, s'il en était un lui même. Mais pour le moment j'avais une promesse a tenir.

"Attention écartez-vous et gardez les yeux bien ouverts" Je cria d'un air amusé, bien qu'en réalité j'étais blasé.

Je tourna du talon pour pivoter sur moi-même et me transforma en même temps en un clown. Tous les enfants étaient émerveillés et enjoué de ma transformation. Il rigolèrent tous et applaudirent en même temps. Sans mentir, ça le donnais un peu de baume au cœur. Mais je devais absolument parler avec Delfino.

"Maintenant les enfants, je doit parler avec Delfino seul a seul, si vous êtes sages promis je vous en refait un autre ok ?"

Ils acquiescèrent tous et repartir vaquer à leurs occupations, sans s'approcher de Delfino. Je reprît mon apparence et m'approcha de la peluche en lui adressant ces mots.

"Bonjour, M.Madeleine, ils sont adorables."
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MessageSujet: Re: Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan]   Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan] EmptyVen 1 Sep - 11:00



Le temps s’arrête l’espace d’un instant alors qu’un drôle d’oiseau et un drôle d'énergumène viennent d’arriver. Eh mais il fait comme si j’existais pas! J’appelle un scénariste et lui demande le script. Je le lis très vite en passant toutes les pages d’un coup. Aloooooors, oui donc je casse le mur, les enfants ont peur, et là il ouvre la porte. Je prends un gros crayon en papier. Bon du coup mon petit si tu ne tiens pas compte de mes actions dans le scénar moi je vais réécrire le tien c’est d’accord? De toute façon t’as pas le choix allez hop! Je remplace le scénario par les enfants sont en panique autour de lui, il n’a pas bougé de l’entrée de la porte et tous les jouets sont bien évidemment dans MON sac, voilà c’est bien mieux quand on respecte le scénar non?



Le temps reprend son court et comme j’aime l’action je n’ai pas lu le reste du scénario voyons, hihihihihi.

Je me retourne une dernière fois vers le dauphin, la caméra se fixe sur lui, il est impassible ce garçon. La caméra se fixe sur moi, j’ai laissé tomber les jouets et je suis en cowboy avec un poncho et un long chapeau. J’ai la main sur le colt. Je le regarde d’un air méchant. La caméra se fixe, sur lui, il me regarde, la caméra revient, je le regarde, la caméra est sur lui, il me regarde, la caméra revient alors que j’avais un doigt dans le nez.

-Oops, pardon, je pensais qu’elle allait revenir plus tard, continuons la scène!

Je me reconcentre et enchaîne avec ma réplique culte.

-Tu sais Billy, c’est moi le chérif de cette ville et je te laisserai pas partir comme ça avec le beurre et l’argent du beurre parce que je prends la peau de l’ours sans avoir noyer le poisson.



La caméra me montre de haut en bas, je suis prêt à dégainer quand il le faudra. Un léger dézoom et on voit une boule de poussière passer entre nous deux comme dans un vrai western!

Il ne répond pas alors j’enlève tout mon attirail de cowboy. Je le replis correctement et le range dans une toute petite valise de la taille d’une souris.

-Allez, juste un petit mot ça te ferait mal? C’est un dialogue, on est censé communi...

Pendant ce temps, il avait sauté et c’est au ralenti que je le vois arriver en faisant des grimaces.

-Ohhhh noooooooooooooooon

Le dauphin s’envole vers moi au ralenti, je fais des grimaces toutes plus incohérentes que les autres et je me mets à crier "aaaaaaaaaaahhh". Il continue vers moi et je crie encore. Il continue et je crie encore. -C'est long hein? Il saute toujours vers moi mais je me stoppe rapidement pour prendre un verre d’eau et reprend mon cri. Je lève un sourcil car j'ai l'impression qu'il tombe trop en avance. Je pose mon index sur mon menton juste avant qu’il tombe devant moi dans un léger couinement de peluche.

Je le regarde encore quelques secondes.



-Euh ça va? Je veux dire, il y a un monstre qui va surgir du sol ou je sais pas moi?

Je me relève avec un grand sourire très très grand. Je me change en costume de base et c’est reparti.

-Allez salut les gars moi j’y vais!

Je pose un nouveau regard sur la porte d’entrée vers laquelle j’allais et remarque encore ce mec qui ne respecte pas le scénario.

-Ah oui... toi...



Je sais! Une deuxième ampoule apparaît au-dessus de mon crâne avec un gros chiffre 2 sur le côté. Je ralentit encore une petite fois le temps, rien de bien grave hein, juste le temps de faire ce que je veux huhuhu.

Je me dirige vite vers lui qui ne remarque même pas encore que j’ai bougé et je lui place le sac de jouet sur le dos et aussi une petite pancarte autour du cou. "On continue le plan gamin, t’as les jouets, allez tue les enfants maintenant!" bien sûr signé The Mask!

Je laisse aussi une petite carte de visite au dauphin bleu, avec mon plus beau profil dessus et un petit message "retournez-moi doucement". S’il le fait un énorme bruit de klaxon se fera entendre avec un homme riant en disant "C’EST MOI THE MASK!"

Bon maintenant, tout est fait, je m’en vais! Je prends mon boîtier avec le gros bouton rouge et appuie dessus. Je disparais dans un flash et le temps redevient normal, ils vont devoir s’expliquer ceux-là huhuhuhu.
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MessageSujet: Re: Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan]   Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan] EmptyLun 4 Sep - 21:06

Retour au sérieux

Disons, que je ne m’attendais pas à devoir autant réfléchir face à un personnage qui ne demande aucune réflexion. Comment cette scène c’est passé ? Qu’est-ce que le livre décrit ? J’ai oublié quelques lignes de scénarios pour en revenir à l’action principale, pour que celle-ci soit plus intéressante et que je n’ai pas à me casser le dos pour vous les jeunes.

On pourrait dire tout simplement que l’action de Delfino Madelaine n’a pas fonctionné, mais au final, le résultat est le même, les jouets ne sont plus en la possession du terrible masque vert qui se trouvait devant lui. Mais entre les mains du nouveau venu qui a attiré l’attention de tous les enfants y compris du parrain. Celui-ci allez se défendre, dire qu’il n’avait rien à voir avec ce démon du rire qui venait de s’enfuir plus vite qu’un flash de lumière. Mais, le parrain n’est pas dupe, vu comment celui-ci s’est déplacé vers le dauphin avant les problèmes de scénario, et le regard que porter l’Epervier à son sujet, il resta calme. Au final, les jouets des enfants sont sauvés, et ils sont tous heureux ainsi, retournant à leur amusement. Avant de les quitter, la peluche leur fit un grand sourire, et dans un câlin de groupe, il dit tout heureux.

« Ma, je vous vois la semaine prochaine fois les enfants, parrain à des devoirs à faire ! Ma, j’espère que vous avez fait tous les votre aussi. »
« Ma, bien sûr ! »

Répondirent tous les enfants en recopiant l’accent de Delfino du mieux qu’ils le pouvaient. Un rire laissa place ensuite aux paroles, puis le couinement de la porte, alors que l’oiseau noir, portant la peluche dotée de parole et accompagné de ce nouveau venu qui ne s’était pas encore présenté, quittèrent l’orphelinat. Quelques mètres à l’extérieur, le parrain demanda à l’oiseau de lui fournir les lettres qu’il avait données à l’homme plus tôt.

« Ma, si tu veux savoir, le papier de ces lettres ait fait avec un élément magique qui conserve les mots de celui qui la tient. Ma, cela me permet de savoir de ce fait, ce que tu as répondu aux questions. »

Il tourna les yeux vers les lettres, son regard neutre, impossible à déterminer la moindre émotion dessus. C’est comme si vous pouviez comprendre les émotions d’une peluche, impossible, elle fait toujours la même tête, peut importe ce que vous lui faîtes, peut importe ce que vous lui dîtes, elle restera toujours là pour vous écouter, vous accompagner et vous chouchouter dans les moments difficiles. C’est le travail d’une peluche après tout. Le parrain laissa échapper un léger son d’acquiescement, l’oiseau récupéra alors les lettres pour les ranger de nouveau dans sa sacoche.

« Ma, dans ce cas, dis moi pourquoi voulais-tu rencontrer le terrible Delfino Madeleine ? Ma, sono parecchio curioso. »
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MessageSujet: Re: Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan]   Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan] EmptyDim 17 Sep - 12:54

Un flash ! Très étrange, ça éblouissait vraiment ! Puis ce son ? Qu'est-ce ? On dirait les pages d'un livres qui se déchirent... Puis...

Je me retrouve planté, là, devant une pièce avec tout les enfants, Delfino avec eux et l'épervier a mon coté. Puis je remarque cette pancarte sur moi et un sac sur le dos. Je me fiche bien de comprendre ce qu'il c'est passé ou ce que j'ai sur le dos. Je lâche tout.

Pendant ce temps Delfino congédiait les enfants. Je réfléchissait cette fois comment lui faire comprendre ce que je souhaitais sans le froisser... (haha ! Froisser ! Pour une peluche ! Vous avez compris ?) L'oiseau alla le chercher puis le ramena vers moi. Puis il commença.

" Ma, si tu veux savoir, le papier de ces lettres ait fait avec un élément magique qui conserve les mots de celui qui la tient. Ma, cela me permet de savoir de ce fait, ce que tu as répondu aux questions. "

Il lût les lettres. Puis reprît.

" Ma, dans ce cas, dis moi pourquoi voulais-tu rencontrer le terrible Delfino Madeleine ? Ma, sono parecchio curioso. "

C'était à moi. J'avais eu le temps de réfléchir comment lui adresser ma requête et j'ai choisi de jouer la franchise.

"Tout d'abord bonjour et merci de prendre du temps pour moi M.Madeleine. A vrai dire, ce n'était pas vous à la base que je cherchais à rencontrer. Mais quelqu'un dont vous pouvez m'indiquer où je pourrai le trouver. Mon roi. Morino Ryoushi."

Je pense que ma requête était assez claire. Mais j'avais oublié le plus important.

"Pardon excusez-moi, j'ai oublié de me présenter. Je suis l'étranger."
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MessageSujet: Re: Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan]   Le gris n'est pas une couleur [Feat, Shiwakhan] EmptyVen 22 Sep - 22:50

La légende

Cette question, cette demande, tout ceci n’était-il pas légèrement trop difficile à exécuter ? Vous ne le connaissez peut être pas, mais notre roi des Nerois, le véritable maître de l’obscurité, celui dont on ne sait rien et dont on ne peut rien savoir. Comment parvenir à obtenir des informations sur cet homme ? Comment ? Et bien, notre parrain favori, connaissait déjà des réponses à cette question. Où est-il ? Que fait-il ? Non, ce sont des questions bien trop classiques.

L’Epervier, à ses côtés, resta tout de même étonné, bien plus que son chef et frère. L’expérience de l’observation jouait pour lui, mais Delfino refusait les méthodes radicales de l’oiseau. La torture, mentale ou physique, des demandes incessantes, des questions pour être sûr des actions de chacun. Le parrain n’allait pas aussi loin, de simples questions pour savoir à qui il avait à faire suffisait, le reste, il faisait confiance à ces étrangers qu’il rencontre au cours de ses aventures.

« Ma, ce que tu me demandes est compliqué. »

Le parrain restait pensif, il ne répondait pas vraiment tout de suite, préférant bien prendre son temps plutôt que de répondre une bêtise. Le temps, la patience, c’est une vertu importante, mais il ne faut pas en abuser. Après un moment d’attente, le dauphin reprit alors de sa voix calme que le roi de Nero ne peut être trouvé. Il continua en expliquant à cet homme curieux, que celui qui se nomme Morino Ryoushi n’a pas été aperçus depuis maintenant plusieurs mois. Après la grande guerre, il n’aurait plus donné le moindre signe de vie, alors qu’au contraire, tous les autres gangs Nerois sont sortis de l’ombre pour se mettre à attaquer villes, aventuriers et voyageurs.

« Ma, certaines personnes le considère même comme inexistant. Ma, comme s’il n’était que rumeur, une invention, voir une légende. »

D’autres racontent encore que s’il a existé, il serait mort, reprit le parrain d’un ton plus froid et sec. Le dauphin fit un léger son de ses cordes vocales, l’oiseau vint se poser à ses côtés, préparé à récupérer le chef de famille pour retourner vagabonder à leurs occupations. Avant de partir, notre parrain voulut savoir si notre aventurier mystère avait autre chose à annoncé ou une dernière question. Il finira par la suite, de cette phrase qui semblait être un conseil pour le bien de tous les courageux voulant se tenter dans cette aventure.

« Ma, qui que tu sois, ne recherches pas Morino Ryoushi. Ma, si tu le cherches, tu le trouveras un jour ou plutôt, c’est lui qui te trouvera. »
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