Je demande vengeance [Terminé]

Combien de fourmis allaient encore s'acharner sur moi? Celle-ci relâchait une aura de froid en s'accrochant à ma patte, mais comme si sa force allait arrêter la mienne! Ha! Pathétique. Je ne ressentais même pas son poids tant il était ridicule. Tu es toi aussi fait de métal, chevalier? Peu importe, ton poids n'équivaut pas le mien ! Et les nécromanciens? Je jetait un furtif regard avec l'un de mes nombreux yeux à la direction vers laquelle ils étaient précédemment. Pourquoi mon instinct me dit qu'ils sont si médiocres que je vais devoir tout faire toute seule?

En tout cas ma chaleur avait perturbée les fourmis. L'aura froide? Ha! Trop faible comparé à la chaleur que j'avais produite. Réfléchissez, il fait déjà extrêmement chaud à Giallo, en prime de mon moteur...C'est une chaleur digne de Rosso que j'invoque ! Sans attendre la suite de ce combat que je ne veux pas poursuivre car il me fait perdre mon temps, je me dirige vers le théâtre des arts, mon but, mon objectif actuel. Détruisant tout sur ma route, bâtiments et obstacles divers.

Mais alors que je m'en allais, les fourmis avaient trouvées une nouvelle façon de m'attaquer. Les catins... Je ne voulais pas m'occuper d'elles mais leur laisser une chance de m'attaquer était une mauvaise idée. Coup de canon dans les yeux, ce n'était pas prévue dans le plan ! Le coup fit beaucoup de bruit et je reculais sur plusieurs mètres en m'enfonçant un peu dans un bâtiment, ma bouche grinçant comme une guitare électrique. Argh ! En rouvrant mes yeux mécaniques, je remarquais que deux yeux du côté gauche avaient été détruits. Mais il m'en restait encore 4 actifs! Un peu déstabilisée, je me relève malgré tout, direction le théâtre.

Je vais...Comme on dirait....Clouer le spectacle, gyahaha!

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Dans tout ce bordel que Juliette, et même La Créatrice qui observait ça depuis la tour, ne savaient plus où mettre de la tête. (En somme je me suis perdue encore une fois dans le chaos du rp) Juliette observait les événements actuels. Elle ne s'occupait plus de l'animal métallique, de toute façon il y avait déjà des jeunes femmes et un homme un peu plus tard qui avaient pris part au combat contre la créature.

Ces nécromanciens devaient être vaincus en priorité car ils étaient nombreux. Juliette ne saurait dire elle même le nombre qu'ils étaient. Il y en avait un, les jambes brisés après une lourde chute. Quelques membres de Rosas et la Mama entourèrent l'ennemi pour lui montrer combien il était dans la merde maintenant. Juliette pourrait le tuer, mais...

"Oui, je pourrais te tuer, mais étant une grande amie de la mort, ce serait trop facile."

Elle vint lui marcher à l'aide son talon aiguille sur la main, créant un trou béant. Oui, Juliette se relâcha et afficha une certaine cruauté. Les évènements la rendaient différente du caractère très plat qu'elle pouvait avoir.

Les Rosaiens la laissèrent faire car ils étaient aussi remonté que la Mama. Quand tu touche à la famille, tu en payes le prix.

Quelques Rosaiens emmenèrent le Nécromancien en le gardant en vie. Les ordres de Juliette étaient de l'emmener à Rosa car il allait être puni comme il se doit. Les Mafieux ont de l'imagination, croyez-moi.

Après quoi elle se tourna vers les Rosaiens restant, l'heure était d'aider les victimes et de trouver les nécromanciens restants. Pourquoi restants? Car elle supposait que si cette chose venait des Nécromanciens, elle devait être forcément éliminée à la source. Elle dispersa ses troupes, une partie pour les victimes, une pour Yuyuko, et la dernière avec Juliette pour le mur du son. Des éclairs lors de l'invocation provenaient de là-bas, peut-être y sont-ils encore, les derniers nécromanciens?

"Provoquez incendie, faites cendres."

L’araignée prenait la fuite, son but, faire des dégâts, réclamer sa vengeance. Un chevalier téméraire tenta une dernière attaque face à la bête, heureux de lui, mais la bête s’en est allé. Les preux guerriers voulant continuer de l’affronter, devront suivre ses traces jusqu’au théâtre des arts. Là-bas, un affrontement digne de ce nom pourra être orchestré. Sous la fanfare des sons du désert, le bruit des cordes vibrantes dans l’enceinte du Colisée. En bref, préparez-vous à de l’action, et soyez-y bien prêt, sinon vous en perdrez la vie. Cher aventurier, ce combat est terminé, mais il reprendra lors d’une prochaine aventure. Mais ici, d’autres combats sont encore en cours.

Je peux vous en citer un tout particulièrement, celui d’Hikaru DEUL face au frère Stark du groupe de nécromancien. Ce duel nous a laissé sans voix malgré sa courte durée. Quelques minutes uniquement, un simple instant suffit. Mais ce n’était ni une victoire facile ni une égalité. Le démon, sans son bras, risqué d’être beaucoup moins actif que précédemment. Son invocateur lui, perd son sang, il n’en a plus pour très longtemps. Après avoir éjecté ces os en tube, il n’avait plus une très grande panoplie de solution. Le robot se dirige vers lui, armé d’un de ses propres tubes, ils comptent en finir une bonne fois pour toute. Les dés du destin ont annoncé la défaite de cette jeune fille. Si l’on s’en tient à la règle, il devrait pouvoir lancer un nouveau dé à présent. Mais, une règle est primordiale avant le lancé des dés. Est-ce que cela serait logique ? Est-il encore capable de se battre ? Non, il n’en est pas capable, sans armes, sans rien, il ne peut qu’abandonner.

Le tube s’approchait dangereusement de sa poitrine, elle voulait traverser son cœur, de part en part. Le tube en avait la capacité, les bouts tranchants pénétraient la chair et la force du robot perforera la cage thoracique. S’il restait sur place, s’en était finit. Un dernier souffle lui permit de se décaler de quelques centimètres sur le côté avant même que l’attaque ne l’atteigne. L’invocation de son démon l’a fatigué, elle va changer de direction, elle est encore à une distance raisonnable pour ce genre d’action. Le nécromancien extirpa sa main de sa longue cape pour en sortir un revolver. Il le gardait en secours, on n’est jamais trop sûr de rien. Il tir, et repousse le tuyau un peu plus loin, roulant au sol et tombant du toit sur lequel ils se trouvaient.

« Il n’y a qu’une seule et unique munition dans cette arme. J’ai perdu. Mon sort t’appartient. »

Le nécromancien fit disparaître le démon et s’agenouilla au sol. Observant le soleil à l’horizon, caché par la silhouette de son adversaire, sortie victorieuse de ce combat. Il le savait, son heure était venue, mais il n’était pas déçus. La vie d’un aventurier n’est pas toujours parsemée de briques roses, certaines sont noires et s’épuisent. Les briques qui composent la route de Stark ont changés d’elles mêmes, ce n’est point l’empereur qui l’a déterminé à causer ses actes. Sa seule motivation, était qu’en suivant Kotei, il serait capable de trouver sa muse. En Giallo, royaume des arts, il n’aura pu trouver tel chef d’œuvre. C’est en observant ce dernier tableau qui se dresse devant lui, qu’il comprit. Les couleurs chatoyantes de l’astre solaire, reflets de passion sur la peau métallique de la jeune fille, un sourire lui échappa et d’une dernière voix, il annonça.

« Je ne regrette rien. »

La suite, je vous laisse l’imaginer, à vous cher lecteur. Quel est le sort qui attend le frère Stark. Très certainement, une exécution sans plus de pitié, il n’en a pas vraiment eut non plus pour toutes les victimes qu’il a causait. Et pourtant, mérite-t-il vraiment ce sort funeste ? Je vous laisse y réfléchir, mon choix est déjà fait depuis bien longtemps. Il en est de même pour le second frère nécromancien. Le frère Wien, il a combattu vaillamment les forces de Rosa, bien qu’il ait été bien plus naïf que le premier, il n’aura rien regretté de sa vie. Même sous la torture, sous l’humiliation, il a vécu de la façon qu’il a jugeait correspondre avec ses envies. Il n’avouera pourtant qu’une chose. L’araignée de métal, ne peut être arrêtée par des moyens ordinaires. Désarçonné, décapité et même en miette, elle se relèvera. Pour avoir ne serait-ce qu’une chance de vaincre ce monstre, il faut briser les broches des nécromanciens. Ces broches sont implantées au niveau de leur nuque, elles pompent une fine quantité d’énergie magique qui est envoyé au cœur de l’araignée. Plus il y a de broches actives, plus la reine de métal est puissante.

Tout semble se terminer pour le mieux n’est-ce pas ? Nos aventuriers sont parvenus à déjouer les plans machiavéliques des nécromanciens, ils ont fait fuir la menace vers un autre lieu. Il ne devrait plus y avoir de problème n’est-ce pas ? Détrompez-vous, et la mama l’a bien compris. La respecté Juliette, s’approche du mur du son, Kepler l’a remarqué et a informé Schrödinger de ses mouvements. Le nouveau maître nécrosé, se dirige vers la bellissime rose. Le chat vient dénicher la souris, mais qui est le véritable chat dans cette histoire. A l’entrée des falaises du mur du son, leur face-à-face commença. Schrödinger l’observe, de haut en bas, sans vouloir vous le cacher, il n’est pas du genre à rougir ou même à respecter les femmes. Il observe Juliette d’un regard plus belliqueux que jamais. Son sourire s’allonge, puis il rit dans une annonce des plus macabres.

« C’est décidé, je ferais de toi ma nouvelle partenaire ! J’ai besoin d’une nouvelle marionnette et tu as le profil parfait. »

Sans plus tarder, de derrière ce fou, une femme momifié en sortie. Six bras, particulièrement anorexique, le visage bandé tout autour de ses yeux et son nez. Seule sa bouche monstrueuse avec cette longue langue baveuse se distingue. De longs cheveux noirs tombent le long de son corps, cachant son corps dénudé recouvert de cicatrice et de nécrose. Il semblerait, que cela soit sa dernière marionnette et qu’elle est dans un état de décomposition avancée. A présent, bonne chance Juliette, le nécromancien reste en retrait, mais la marionnette t’attaque de ses six bras griffus.

[HRP : Yuyuko s'est évadé du RP, elle ne s'y trouve plus, inutile de vouloir l'attaquer à nouveau bien trop rapide pour vous si vous n'êtes qu'à pied. Mais, si vous désirez la poursuivre, faîtes le moi savoir via message privé, car un nouveau RP s'ouvrira dans les prochains jours dans le théâtre des arts qui sera la suite direct de ces événements.]

Stark abattu, il ne restait plus que Schrödinger et Kepler, deux nécromanciens de talents dont chacun d’entre eux possèdent sa spécialité. L’un, nécromancien considéré comme le plus fou d’entre tous, assez morbide pour dégoûté ses compères, comme tous ceux qu’il rencontre au cours de ses aventures. L’autre, plus discret, jamais observé, toujours au côté d’Heisenberg, doit à présent passer le cap et épauler Schrödinger. Ses capacités sont les plus impressionnantes, la portée de son pouvoir s’étend sur des plus d’une centaine de kilomètres, de plus, son démon est déjà invoqué. Vous ne le voyez peut être pas, car vous ne regardez pas dans la bonne direction. En observant le ciel, à travers ces nuages teintés de rouge et de pourpre, à l’intérieur se trouve un œil gigantesque fixant chaque recoin du royaume des arts. Il voit tout, il entend tout, et peut communiquer avec tous. Une présence omnisciente épaule Schrödinger qui se prépare aux attaques de ses adversaires.

La momie du nécromancien se stoppa contre les entités de la reine rose, les repoussant de quatre bras pendant que deux des autres frappaient sur leur tête sans véritable utilité. Même, elle dû intervenir avec ces deux derniers bras pour éviter de se faire repousser à son tour. Bloquer dans ce mouvement, la madre de Rosa en profita pour s’élancer jusqu’au maître de cette mascarade, Schrödinger. Un coup de pied va lui arriver directement dans le torse, de la pointe de son talon, elle risque de le traverser sous cette rage.

« A droite. »

A qui appartenait cette voix à l’instant ? Mais dans tous les cas, Schrödinger suivit ses indications et se déplaça sur la droite d’un léger pas chassé, évitant ainsi le coup de la reine. C’était tout juste, il a sentit son talent effleurer sa peau, coupant très légèrement avec la vitesse et infligeant une coupure au nécromancien. Un contact de regard, très léger, rapide, aussi vif que l’éclair, avant que les deux adversaires ne soient séparer par l’élan des mouvements de chacun. Un simple mètre les sépare. Schrödinger ne semble pas véritablement entrain de combattre, c’est comme s’il jouait. Il joue, en observant les mouvements de ce mannequin devant lui, comme un spectacle, rien d’autre.

« Attention ! Frère Schrödinger, des tirs ! »

Une nouvelle fois cette voix, et avant même que les tirs ne soient entendu, des bras nécrosés sortirent de sceau magique apparut sur le bras de la jolie jeune femme robotique. Les bras déplacèrent le canon du fusil vers les Rosaiens, les abattants des balles destinés au nécromancien. Mais ce n’était pas finit, les bras ne lâcher pas prises, ils courbèrent les bras de la jeune femme pour tenter de l’abattre avec sa propre arme. Si près, la munition n’a pas atteint le robot, mais la légère brise de la balle s’est fait sentir contre la peau artificielle d’Hikaru. Décidez d’attaquer Kepler est impossible, il n’est pas présent dans la zone, plusieurs kilomètres vous séparent de sa position, et jamais il ne vous expliquera où il se trouve.

Schrödinger, profitant de ce moment de panique au sein du royaume rose, se lança sur leur reine. Une dague à la main, il ne va pas faire dans de long discours. Dans un rire machiavélique, il va faire une tentative, trancher la jugulaire de la jeune fille avec l’élan de sa course. Sur un mètre, si elle ne réagit pas, se sera la fin pour la jeune femme. Juliette, nous surprendras-tu aujourd’hui ?

« Le chat, est-il vivant ou mort ? »

Le chat est mort, est bien mort ici, aujourd’hui, à cette heure où plus personne ne pourra arrêter les méfaits de l’empereur. En êtes-vous seulement sûr ? Pouvez-vous voir à l’intérieur de la boîte ? Est-il possible que le chat se moque de vous ? Qu’il ne fasse aucun bruit pour vous faire douter ? Il semblerait que se soit le cas. Sous les yeux ébahit de tous, y compris de Kepler et Schrödinger qui ne savent ni l’un ni l’autre comment réagir, la mama revint d’entre les morts pour se poser au dessus d’eux, tel un ange tombé du ciel. Le talon vint frapper violement le bras du nécromancien qui l’avait placé par reflex entre lui et la maitresse du karma. La pointe du talon et la puissance du choc rompit l’un des os du fou.

Comment ? Pourquoi ? Qui est-elle ? Quel est ce pouvoir ? C’était les questions que se posaient nos deux compagnons nécrophiles alors qu’elle ne s’arrêtera pas là. Schrödinger se jette en arrière afin d’éviter d’être amputer d’un membre. Kepler bloque comme il peut les aventuriers roses ainsi que la jeune femme robotique dans ce groupe. Il n’est pas très puissant, mais suffisamment pour tenir tête à un groupe pendant quelques minutes. Ses créations morbides obligent les Rosaiens à s’occuper de ce problème avant de pouvoir aider leur reine. Schrödinger au sol, se mit à rire, à s’esclaffer de joie, à hurler de bonheur. Que faisait-il ? Pourquoi une telle réaction après avoir été mis au sol ?

« Magnifique ! Sublime ! Je te veux encore plus, tu deviendras la plus belle de toutes mes marionnettes, ma plus belle création. »

Alors que son corps se relevait, comme porté par des fils, on observait alors quelque chose apparaître, quelque chose de bien plus massif. Qui est Schrödinger ? Vous pensiez ce doux nécromancien aussi classique que cela ? Détrompez-vous, ce n’était qu’une simple marionnette. Le marionnettiste n’est point celui que vous croyez. Observer à présent le contenue de la boîte, observer le sous son véritable visage. Apparaissant de derrière une espèce de voile magique, un chat taillé comme trois ours, tenant entre ses griffes deux morceaux de bois. Sur ces bâtons, des fils, reliés au corps du nécromancien. Le chat, sourit et dévoile son véritable visage.

Un très gros chat, autant dans la taille que dans l’apparence, il ressemble à ces chats de salons qui ne vivent qu’en attendant que leurs maîtres apportent le repas. Sans chasser aucune souris. Gris clair de pelage, avec quelques rayures rosés, ils semblent étrangement aux couleurs de ce royaume adverse, quel coïncidence. Ce chat au long sourire, porte un haut de forme sur la tête fait de carton, telle une boîte dans laquelle on pourrait cacher quelque chose. Voyez-vous un symbole là-dedans ? Ce chat sourit de ses yeux brillant, dorés. Il semble en confiance totale, jouant de sa poupée nécromancienne, je me demande ce qu’il compte faire à présent.

« Ma chère amie, m’accorderiez-vous cette danse quelque peu, piquante ? »

Le corps de Schrödinger se fit d’un seul coup sans aucun moment, traverser de lances, de lames et d’autres produits plus tranchants les uns que les autres. Son corps explosa presque à ce moment, laissant tomber des morceaux de chair, mais aucune goutte de sang, il s’agissait bien d’une poupée d’un homme mort il y a bien longtemps. La poupée du chat s’engage dans une course poursuite à la reine, pour la serrer dans ses bras, dansé avec elle sous cette danse macabre et dangereuse. Comment Juliette va-t-elle pouvoir gérer cela ? Et quelle sera sa réaction face au véritable visage de Schrödinger ?

Intriguant, intéressant, le squelette n’est plus le narrateur de cette histoire, je dois donc m’en occuper moi-même. Mes souris tournaient autour de moi, tentatives désespérés de faire en sorte de me vaincre. Mais avec Kepler à mes côtés, je peux vous voir là où vous croyez être introuvable. Notre combinaison de pouvoir est juste imparable, nous ne pouvons être vaincus ensemble. La mouche tenta de se jeter sur moi, mais j’étais averti de son attaque. Un combustible dans son corps, des étincelles dans sa main, elle voulait se sacrifier pour m’emporter avec elle dans sa tombe, mais je ne suis pas d’accord. Alors que la jeune fille foncé sur moi, elle tenta de s’accrocher à mon corps et fit exploser le liquide noir qui coulait dans ses veines. Au contact, elle aurait du avec certitude, mettre le feu à ma belle fourrure.

C’était sans compter Kepler, avec ses pouvoirs, il produisit une couche de peau tout autour de la zone d’explosion. Ce qui prit feu, n’était pas ma fourrure, mais bien la peau produite par le nécromancien. Chu chu chu ! Impossible de nous vaincre, je vous l’ai déjà dis. Je suis le chat, vous êtes mes souris, venez donc jouer jusqu’à ce que mort s’en suive. Un visage apparut immédiatement après cette action de la part de la mouche. Ce visage dans mon esprit, noir, un sourire bien prononcé, provoquant, comme si quelque chose aller se produire. Ma marionnette qui courrait après ma perle rare tomba au sol, elle n’a fait que trébucher ? Mais comment ? Enfin, ce n’est pas grave, qu’elle se relève, elle continuera d’attaquer, mes fils me permettent d’avoir le contrôle totale sur elle n’est-ce pas ?

Pourquoi tu ne te relèves pas ? Hein ? Allez, relèves-toi, je ne peux pas continuer à me battre sans marionnette. Allez, ne fais pas l’andouille, relèves-toi ! Pourquoi je ne peux pas soulever le corps de ma marionnette ? Hein ? Mais c’est quoi le problème ? En tirant d’un coup sec sur mes fils, je pus remarquer l’horreur, je ne sais pas par quelle malchance cela a put arriver, mais j’ai par inadvertance coupé mes fils avec les lames de ma marionnettes. Mais comment ? Cela fait deux ans que je la possède et que je l’utilise, je suis un maître dans ce domaine, je n’ai pas pu faire une erreur de débutant comme celle-ci ? Non, cela vient d’elle !

Alors que je m’énervais, une vive douleur me prit au bout de la queue. Les flammes de la suicidaire venaient de réussir par je ne sais quelle chance à m’atteindre, brûlant mon pelage. Mon doux pelage ! Criais-je en me roulant au sol, venant taper avec mes mignonnes petites pattes sur le bout de ma queue pour l’éteindre. La panique, j’ai bien cru que j’allais y passer pour de bon, mais finalement, ça devrait aller, j’ai toujours cette forme de gros ours qui pourra me servir à les effrayer, ils n’oseront jamais m’approcher. Et Kepler est toujours avec moi, je vais lui demander d’invoquer des corps que je pourrais utiliser comme marionnette. Pas le choix, cela me dégoûte de ne pas avoir quelque chose de beau, mais là c’est une urgence.

« Kepler ! Rammène des morts ici même devant moi ! »
Aucune réaction ni de réponses.
« Tout de suite Kepler ! C’est urgent là ! »

Je m’énervais de plus en plus, je ne supportais pas comment tourner ce combat, c’est pitoyable de leur part, d’user de tels artifices, de tels capacités pour venir à bout d’un mignon chaton comme moi. La tension commencer à devenir trop forte, je les voyais tous, se préparer à m’attaquer. Comment pouvaient-ils penser à faire cela alors que je suis un monstre physiquement à côté d’eux ? Non, n’approcher plus, reculer, stop, allez vous-en ! La peur me fit perdre mes moyens. Dans un écran de fumée, ce n’est plus le gros chat gigantesque qu’ils observaient, non, ce n’était simplement qu’un petit chat de ses vingt centimètres qui se cacher dans son pelage, effrayer par tant de présence adverse et de danger. Ridicule n’est-ce pas ? L’un des plus grands nécromanciens de ce monde n’est autre qu’un tout petit chat mignon.

« Mademoiselle Juliette ! Nous en avons déniché un autre ! »

Kepler venait de se faire capturer lui aussi, son démon était encore présent, mais si utile soit-il, il est faible au combat. Ses capacités sont insuffisantes face aux nombres de soldats de Rosa qui l’entourent actuellement. Le chat ne les avait même pas remarqué, il observait les aventuriers, se demandant comment était-il possible qu’ils aient pu passer inaperçus derrière alors qu’il n’y a qu’un seul chemin. La chance et la malchance. Le karma s’abat toujours sur ceux qui ont commis des drames, c’est ainsi, mais j’espère qu’ils seront cléments avec ce petit chaton. Nous avons tous une histoire, et la sienne est plutôt émouvante si je puis me permettre. Les Rosaiens responsables de la capture du nécromancien Kepler, s’approchèrent de leur reine pour leur remettre celui-ci. Vous pensiez que depuis le début, ils n’avaient rien fait ? Détrompez-vous, ils avaient contourné le chat et même la vision de Kepler en passant par un endroit que personne n’aurait imaginé. Ils sont passés par la falaise du mur du son, s’accrochant à la roche comme à leur vie, car juste en-dessous d’eux se trouver le nid des mosasaures. Ils ont traversés sous le son des enceintes, n’ayant presque plus le sens de l’audition à la fin de leur aventure. Mais cela leur a permit d’arriver avec la plus grande des discrétions derrière le nécromancien et le capturer sans le moindre moment d’hésitation. Je dois avouer, ces cinq aventuriers méritent une médaille pour leur exploit.