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 Ca part de là

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MessageSujet: Ca part de là   Ca part de là EmptySam 14 Juil - 19:51

"Hey, c’est bien ici que se trouve Delfino ?"

J’espère que c’est la bonne cette fois-ci. Des jours que je discute, glane des infos à droite à gauche, puis que je recherche ce fameux parrain. Assise en amazone sur la carlingue posée au sol au milieu de la rue, je crie à tout bon entendeur en faisant face au bâtiment qu’on m’a indiquée, ce qui malgré son apparence singulière était chiennement difficile à trouver au milieu des dédales de ruelles des quartiers gris. Un peu risqué que je me suis dit au début, mais bon : j’arrête pas d’entendre que ce gars-là a un code et des manières… On ne se méfiera jamais assez d’un chef de bande hors-la-loi, mais les meilleurs veillent à maintenir une réputation de confiance pour les affaires au lieu d’uniquement se baser sur des rapports de force. Est-ce par réel principe ou juste par pragmatisme ? Bah, pour l’instant peu importe, dans la situation présente ça me garantit au moins la sécurité pour rencontrer le parrain.

« Parrain »… Jamais entendu un nom comme ça pour un leader. C’est glauque on dirait un nom de chef de culte, toujours avec leurs titres paternels. Là-dessous dans les mines un type avait gagné en influence en se faisant passer pour un élu des cieux libérateur et se faisait appeler Père, un vieil homme m’avait alors mise en garde je me rappelle encore, ‘’Les cultes de la personnalité sont une exploitation des sentiments familiaux, où un homme tente d’établir une relation parent-enfant qui rassure ses fidèles’’. Après, Parrain, c’est un peu paternel mais pas non plus au niveau de Père, donc je sais pas… A moins que son gang soit vraiment sa famille ? Il serait prolifique le con, mais rien dit qu’il est humain, si ça se trouve c’est un rat géant avec un flingue et 236 filleuls. Ha-ha putain maintenant je sais pas si j’ai terriblement envie ou peur que ce soit le cas !

Tant qu’au final il sait parler, ça ira. J’ai tiré mes leçons de ma précédente opération, je m’en suis tirée à un cheveu quand même ! Bon après j’ai pleinement mérité ma victoire malgré la part de chance, parce que la chance fait partie de la vie tout simplement et même les guerriers comptent en partie dessus, mais il faut compter dessus le moins possible. La prochaine fois faudra réduire la part de hasard et augmenter la part de compétence, et ça commence ici : en étendant mes réseaux, en cessant d’être isolée et sans ressource. Il faut que j’arrive à voler plus haut, hors mon avion est encore loin de pouvoir atteindre les îles volantes des rumeurs, le Royaume Céleste, et putain je crève d’envie de le voir...

"Je me nomme Jonaelle et je viens de cambrioler les armées de Blu et Rosso à la fois. J’ai quelque chose à vous montrer et j’aimerais parler affaires."
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MessageSujet: Re: Ca part de là   Ca part de là EmptyLun 16 Juil - 13:39

Chute vers les enfers


Aujourd’hui, il y parviendrait, il ne doit pas reculer une fois de plus. Il y était déjà parvenue une fois, alors il devait maintenant faire en sorte que cela soit possible tout le temps, ainsi, il pourra possiblement réaliser encore plus à l’avenir. On le posa devant un miroir, son chapeau sur le crâne, bloqué par sa nageoire dorsale, ses lunettes sur son bec cousu de main féminine, un cigare éteint placé dans un petit trou au niveau de la bouche, là où les coutures n’ont pas su résister au temps.

« Ma, je dois le faire. »

Il se concentra alors, son esprit tout entier ne pensait qu’à cela et uniquement qu’à cela. Son corps tenta de se courber, mais aucun mouvement. Il tenta encore, hurlant pour se donner du courage et de la force. Mais rien n’y fait, il ne bougeait pas d’un millimètre. Comme un homme ayant perdu la capacité de mouvoir ses jambes après un accident, il ne pouvait rien faire d’autre. C’était pourtant le premier à être capable de réaliser cet exploit, pourquoi ne peut-il plus en faire autant ?

La rage montait en lui, il tenta de nouveau, hurlant de plus belle, comme si son corps se déchirait sous l’effort. Et finalement, y parvenu. Son corps tout entier se courba pour le laisser bondir en avant. Il heurta avec violence le miroir, pour lui, ce fut d’une extrême douleur. D’un avis extérieur, vous n’auriez vu qu’une peluche heurtait un miroir dans un petit bruit tout mignon, aucune violence dans un tel acte.

« Vous avez réussit il padrino ! »

Une jeune demoiselle particulièrement grande, dépassant les trois mètres de haut, se jeta alors pour venir en aide au parrain, collé contre la paroi réfléchissante. Pendant un instant, elle l’observa alors entre ses douces mains rembourrées de coton. Elle ressentie que quelque chose n’allait pas, le parrain était beaucoup trop silencieux et calme comparais à son habitude. Sans plus attendre, la géante lui demanda ce qu’il n’allait pas, le parrain répondit alors par les mots suivants.

« Ma, malgré l’émotion qui parcourt mon corps. Ma, aucune larme ne coule. Ma, je veux pouvoir recommencer à vivre avec vous tous. »

La géante serra alors contre elle la petite peluche azur à l’effigie d’un dauphin. La pauvre chose ne faisait que tenter l’impossible, depuis ce jour là. Il y a plusieurs années à présent. Lorsque la famille Madeleine s’est trouvé sur ce nouveau monde, sur l’Onirique, Delfino et ses acolytes étaient capable de bouger, de parler et de se déplacer comme n’importe quel autre être humain. La joie n’en fut que pure plaisir et bonheur.

Rapidement, la famille Madeleine se fit connaître, elle entassa de nombreux trésors, se retrouva avec de nombreux hommes puissants sous leur commandement. Ils étaient devenus la mafia la plus puissante. Agissant dans l’ombre, jouant comme le marionnettiste avec ses poupées de bois, Delfino Madeleine était craint comme respecté. Jusqu’au terrible jour où le parrain découvrit la caverne aux merveilles, celle que l’on appel, la mine de diamant.

Il s’octroya le droit sur tous les diamants ici présent, extrayant le premier diamant de ses propres mains. La beauté et la pureté de ce chef d’œuvre fut d’une telle splendeur à ses yeux qu’il en récupéra un autre, et un autre, encore et encore. Alors arriva à lui, le génie de la caverne. Une fée protégeant les richesses de ce lieu si merveilleux. Elle lui ordonna de reposer tous les diamants supplémentaires au premier diamant qu’il avait récupérer ici.

Le parrain décida de ne pas obéir à la fée et continua de récupérer d’autres diamants. La fée lui lança alors une malédiction. Il serait malchanceux toute sa vie. Mais cela n’effraya pas le parrain qui continua d’extraire les diamants sous le nez de la fée qui enrageait. Sous la rage, elle lança alors un sort encore plus puissant, le pire cauchemar de Delfino se réalisa alors. Il redevint ce qu’il était autrefois, une simple peluche, incapable de se mouvoir, incapable de se défendre mais surtout, incapable de protéger les membres de sa famille. C’est depuis ce jour que la famille Madeleine à commencer à perdre en puissance. Seuls les plus loyaux restèrent auprès du parrain et de ses acolytes. Ils espèrent et croient tous, qu’un jour, le parrain resplendira de nouveau comme l’étoile montante qu’il fut autrefois.

Malheureusement, le dauphin commençait à perdre espoir, en deux ans, il n’avait que réussit à sauter trois fois et rien de plus, il n’avait pas réussit à faire mieux. Comment pourrait-il un jour être capable de défendre les membres de sa famille comme autrefois ? Cela le chagrinait, le mettait dans un état lamentable, incapable même de montrer ses émotions les plus sincères à sa propre famille, à quoi servait-il ? Il n’était plus le parrain de rien dans son cœur.

« Parrain, veuillez m’excuser, une jeune femme demande à vous voir. »
« Ma, qui est-elle ? »
« Elle dit se nommait Jonaelle, qu’elle vient de cambrioler les armées de Blu et Rosso et qu’elle aimerait parler affaires avec vous parrain. »
« Ma, ses actions sont tout de même bien dangereuses, elle pourrait nous attirer des ennuis. Ma, une jeune pleine d’ambitions et de talents méritent tout de même qu’on écoute ce qu’elle a à nous dire. Ma, faîtes la entrer. »
« Bien parrain. »


Le jeune vampire quitta alors la pièce où se trouvait notre famille Madeleine. Delfino reposait sur le fauteuil central, son fauteuil. Rose se trouvant debout à droite de ce fauteuil qui est légèrement délavé et délabré, après tout, nous nous trouvons dans les quartiers gris du royaume de Rosa. Le parrain a perd de plus en plus d’allié dans les hauts casinos de la belle rose, les quartiers d’or ne lui appartiennent plus. Fort heureusement, Juliette est encore avec lui, sa Giulietta comme il le dit si souvent, sa tendre et belle, celle pour qui son cœur chavire.

Enfin, cessons ces égarements et revenons à nos moutons. La jeune demoiselle entra alors à l’intérieur de la vieille pièce en plein centre des quartiers gris, là où Delfino et sa famille se cache. Alors que la jeune demoiselle entra, la voix du parrain retentit sous ces quelques paroles.

« Ma, benvenuti bella signorina. Ma, que pouvons-nous faire pour toi ? »
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MessageSujet: Re: Ca part de là   Ca part de là EmptyJeu 19 Juil - 0:51

Après un temps d’attente, un gars sortit du bâtiment pour venir me voir.
"Le parrain est prêt à vous recevoir, qu’il me lance. Par contre, c’est à l’intérieur que ça se passe."

Merde.
Putain de merde.
Je m’y attendais à ce que ça se passe comme ça mais… Mais j’ai espéré. J’ai espéré que tout simplement il vienne et puis, je sais pas moi. Ça fait des mois que j’ai pas eu à faire ça, que j’ai réussi à esquiver toute nécessité de rentrer dans un bâtiment comme une foutue gymnaste. Je pourrais toujours… Non, ce serait extrêmement louche de demander à ce qu’il sorte, ou bien un aveu de faiblesse dans le meilleur des cas, ce qui jetterait tout de même à l’eau toute tentative d’établir une relation.

Allez ma grande, faut y aller. Le type qui doit me guider est déjà rentré, plus question de reculer.

Je le suis, et comme papa dans maman, je rent… Je… AH !
J’ai l’impression que mon corps refuse de répondre, que toute mon âme veut reculer de la porte ouverte, comme si j’étais tirée en arrière par moi-même. L’intérieur me donne le vertige… Je regarde le ciel, ouf… Mesdames et messieurs, je vous présente Danielane Carlia, plus grande hors-la-loi de tout l’Onirique, incapable de passer une porte !
Besoin d’abattre un chef de gang ? Appelez Dani.
Besoin de cambrioler une armée ? Appelez Dani.
Besoin d’infiltrer une ville pleine de morts ? Appelez Dani.
Besoin d’abattre Dani ? Appelez une porte !
Dani la grosse tanche ouais… De quoi j’ai l’air ? Je veux juste avancer, et je suis pas capable de faire une chose toute bête… Et si je dois faire ça pour des raisons plus urgentes ? Je vais rester là à regarder le ciel, le nez pointé en l’air comme une idiote ?
Tout ça pour ça ?
C’est…

Allez.
Allez ma grande.
Je regarde de nouveau dans le bâtiment, où mon guide me lance un regard qui veut dire « Tu fous quoi là ? ».
Sans un mot je prends une inspiration, frotte vite la légère larme qui commençait à me perler au coin de l’œil, et avance en regardant droit devant, en me concentrant le plus possible sur mes gestes et non pas ce que je vois.

Un pas.

Un pas.

Un pas.

Je pense à respirer aussi.

Et je continue.

Je commence à prendre un rythme, à devenir mécanique.
Mais tout parait tellement long…
Au début j’avais l’impression de tomber dans le vide, d’avoir le vertige ; là j’arrive à en faire une chute contrôlée, comme descendre une paroi à la corde. J’évite de le regarder, mais c’est comme si le plafond descendait sur moi constamment, une chute constante et écrasante, comme quand on tourne sur soi-même pour avoir l’impression de continuer à tourner quand on s’arrête.
Allez.
Un tournant, on pivote.
Allez.


J’arrive dans une sale plus grande et plus ouverte que les couloirs, en comparaison ça va déjà mieux. Je dois avoir l’air tendue de ouf… en plus de m’étirer la nuque constamment comme pour m’assurer que rien n’est en train de l’écraser.

« Ma, benvenuti bella signorina. Ma, que pouvons-nous faire pour toi ? »

D’où vient cette voix ? On m’a désigné un fauteuil mais y’a une peluche dessus, je suis censée faire quoi ? Enlever la peluche pour m’assoir ? J’arrive même plus à réfléchir à l’aide.
Attends un instant… Sous les lunettes… Les yeux de la peluche ont... Oui ils ont bougé!
Elle est vivante.
Je jette un bref regard au type qui m’a guidé ici, qui me répond d’un léger acquiescement presque imperceptible.
C’est le parrain ?
C’est le parrain !
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah mais c’est quoi cette histoire j’en peux plus, cette peluche est le célèbre Delfino Madeleine ?
Un torrent de pression me vient de la gorge, un torrent d’envie de rire que je bloque avant que ça sorte.
Je ne dois pas, je ne dois pas… Rah mais pourquoi vous vous acharnez à me rendre tout ça le plus difficile possible ?
Reste concentrée, reste concentrée, ne souris pas, ce serait la fin de ton petit cul ma grande…

"Jonaelle, pour vous servir !"
Me concentrer sur la conversation devrait m’aider à me maintenir sous contrôle.
"J’ai entendu parler de vous monsieur Madeleine, et nos intérêts pourraient converger. J’ai entendu dire que vous recrutiez du bras, et me voilà ! Je viens de cambrioler un convoi de marchandises rossois lourdement gardé en plein milieu d’une base côtière bluienne, ma prise se trouve juste dans la rue.
Il y avait un homme là-bas, je ne connais pas son nom mais il avait les mêmes intentions que moi, peut-être vos contacts le connaissent-ils ? Noir, yeux verts, très agile… Si vous n’entendez plus parler de lui, c’est qu’il a tenté de me tuer, et je me suis défendue en lui rendant la pareille.
"

Je laisse planer un court silence pour leur faire digérer tout ça. Je dois faire bref : si je raconte trop ma vie, je vais avoir l’air de faire un exposé pipeauté.

"Bref, tout ça pour dire, je sais me battre. Mon truc moi, c’est l’aviation, et je développe les moyens d’explorer les îles célestes. Ca pourrait faire une conséquente rentrée de ressources non ? Au pire je suis la seule à y risquer ma peau.
Moi, tout ce dont j’ai besoin, c’est d’information. Des réseaux, des tuyaux… Service contre service, nous pourrons trouver un terrain d’entente très simpliste.
"

Je pense que tacitement, on sait tous deux que s'’il accepte il me donnerait des infos et des connaissances au compte-goutte, en retour de ce que j’aurai à lui offrir, mais c’est déjà pas mal.
Hey, mais c’est que parler m’aide à mieux supporter l’enfermement… C'est déjà ça, j'en perds vraiment tous mes moyens là-dessous je ressemble même plus à moi-même.


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MessageSujet: Re: Ca part de là   Ca part de là EmptyLun 30 Juil - 11:23

Il est temps d'agir !


Le parrain écouter parler cette jeune demoiselle, et jolie, il ne pouvait le nier, lui qui est un véritable homme à femme. Enfin, surtout un homme qui sauterait sur tout ce qui bouge si on le laissait faire. Même si cela semble rustre, il le fait toujours d’une manière si ridicule que cela ne gène, en général, pas la gente féminine. Il gène plus les hommes lorsqu’ils leur demande s’il peut leur insérer sa grande queue de dauphin dans le rectum en… Je vais censurer la suite de ces paroles et me concentrer sur la discussion voulez-vous.

Elle savait se battre, nul doute, ce qu’elle racontait au vue de son assurance semble parfaitement collé ensemble. Il y a néanmoins quelque chose qui titillé la curiosité de Delfino dans toute cette histoire. Elle tue, elle vole, elle vient le voir, tout cela est très courageux, mais alors pourquoi semble-t-elle stressé comme lors d’un entretien d’embauche ? Elle est jeune, se disait le dauphin, c’est très certainement pour cela.

Jonaelle voulait donc des informations, entrer dans les réseaux de l’ombre est donc la meilleure des idées, ou la pire dépendant des points de vue. En tout cas, le parrain semblait intéressait. Bien qu’il ne laissait rien transparaître, pas un sourire, pas un seul mouvement de sourcil, pas le moindre mouvement de coton de cette parfaite peluche bleue se trouvant sur le fauteuil.

La maison familiale était miteuse, il n’y avait presque plus d’argent dans les caisses et de plus en plus, les riches Rosiens lâchaient la famille Madeleine, protégeait désormais par des gangs beaucoup moins respectueux et courtois que le Don Delfino. En soit, ce n’était même plus une envie d’accepter son offre, c’est le fait qu’il est presque obligé d’accepter de nouvelles mains auprès de sa famille, sinon, ils sombreraient dans l’oubli et l’abandon, ce qu’il refuse. Plus jamais il ne sera embarqué par les camions, ni lui, ni le moindre membre de sa famille.

« Ma, j’accepte. »

Simple, rapide avec une touche glaciale, sombre. Il ne devait rien laisser transparaître pour éviter qu’elle ne se doute de quelque chose, mais il ne pouvait faire autrement que d’être énervé par cette situation actuelle. Il avait un travail, quelque chose qui était venue jusqu’à ses oreilles il y a peu. Les carpes avaient remonté le courant pour venir murmurer au dauphin des prodiges des merveilleux sommets des chutes d’eau.

« Ma, si tu l’acceptes, j’ai déjà besoin d’aide. Ma, mon bras gauche, celui que l’on nomme l’Epervier, ou encore l’ombre de la mort dans les rues de Rosa est déjà sur cette affaire. Ma, il est revenue gravement blessé et ne peut accomplir le reste de la mission. Ma, ce n’est pas grave, nous avons les informations. »

Il expliqua la situation. Un jeune gang est entrain de se faire une très grande réputation grâce à leur drogue importé fabriqué sur la belle Rosa. Des chimistes d’Arancioni capturé lors de la fuite suivant le massacre de l’Empereur fabriquent pour eux de la drogue de qualité et en quantité. Ils sont protégés par de nombreux autres gangsters très hauts placés. Ce soir, une cargaison va traverser partir des docks noirs pour atteindre la Gold Road par l’entrée Ouest. Ils vont tenter d’éviter le plus possible les quartiers gris…

« Ma, heureusement, ils ne peuvent totalement les éviter. Ma, et c’est là que nous intervenons ! Ma, nous allons récupérer ce camion et la drogue qu’il contient avant de la brûler. »

Delfino n’est pas d’accord avec ce marché de la drogue, les effets secondaires sont beaucoup trop couteux comparais à ce que cela procure. Il ne veut pas que les jeunes sombre dans ce genre d’abysse, déjà que la vie à Rosa n’est pas facile pour nos enfants, si la drogue continue de se popularisé, alors ce sera une véritable catastrophe.

« Ma, ne t’en fais pas, tu ne seras pas pourchassé par ces gangsters. Ma, nous prendrons toute la responsabilité du cassage, ainsi, ils seront qu’il ne faut pas chercher la famiglia Madeleine ! »
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MessageSujet: Re: Ca part de là   Ca part de là EmptySam 4 Aoû - 1:59

Franchement, je déteste cette ville.

Déjà, toutes ces ruelles resserrées, ces recoins renfermées et grisâtres à l'odeur d'asphalte chaud dans les quartiers gris me donnent presque la nausée. Mais le pire, c'est que même dans le ciel on est pas tranquille! Avec toutes ces lumières on voit presque pas les étoiles... Bon encore dans les quartiers gris ça va, seuls les plus riches peuvent se payer de la lumière pour la nuit, mais les docks noirs, pouah... Ils portent mal leur nom. Tous les ports, toutes les rues, tous les chantiers sont éclairés comme s'ils avaient peur de la nuit. Okay certes c'est un carrefour commercial et un centre industriel dont l'activité s'arrête jamais, mais quand même, j'y vais vraiment par nécessité...

Mais est-ce vraiment le cas? J'ai contacté des gens peu fréquentables pour pouvoir faire grosso merdasse ce que je voulais sans que les lois ne m'en empêchent, et aussi parce que c'est la seule manière de faire que je connais. Mais suis-je vraiment obligée? Est-ce que le naturel doit vraiment revenir comme ça? Tout est possible ici non? Putain... J'ai la liberté pour la première fois de ma vie et j'ai l'impression de pas savoir quoi en foutre. Du coup je ne me rabats que sur les valeurs """""sûres"""", mais mes objectifs ne demanderont pas toujours forcément que je trempe dans de sales affaires. Tout ce qu'il me faut, c'est pouvoir voler plus haut, pouvoir affronter les vents sauvages des altitudes... Et manger aussi, soit dit en passant. Ais-je vraiment quitté cette putain de mine dans ma tête? Si y'avait bien une seule bonne chose là-dessous en tout cas, c'est que les questions qu'on s'y posait y étaient beaucoup plus simples.

Putain, pourquoi je doute comme ça moi, c'est pas le moment là! Concentration, ma grande, les questions existentielles viendront plus tard. Là, je me suis engagée dans quelque chose, mon seul besoin est de rester déterminée jusqu'à l'accomplissement final de ma tâche. Et puis dans tous les cas, j'en retire quand même quelque chose de toute cette affaire, si je peux me tailler des parts de butin je pourrai mettre la main sur de la meilleure technologie, et ça me fait douiller de l'admettre mais c'est jamais bon d'être seul. Les relations, ça apporte un minimum de protection et de redondance, donc si c'est pas avec l'Etat, c'est avec les rats. Ou les dauphins.

"Haha..."

Putain faut vraiment que j'arrête d'en rire. Malgré ton il pèse et tout le monde connait sa renommée, ce type est ma meilleure chance. Evidemment, il fallait qu'il m'envoie en mission de test, classique... Comme on dit, un exemple vaut mieux qu'un long discours. D'ailleurs, voilà les lascars qui sortent du hangar...



Trois véhicules. Un gros camion-benne recouvert d'une bâche, encadré par deux grosses jeeps noires, une devant une derrière, à une vingtaine de mètres de distance. Ok, la base de la base de la stratégie, analyser les forces et faiblesses des deux camps: ils ont le nombre, sont bien protégés dans leurs véhicules, et c'est quasi impossible de les approcher sans être vu, sauf par l'arrière, leur ventre mou. Moi, je suis seule, guère armée, mais je peux voler et les observer de loin, le bruit de leurs moteurs couvrira celui du mien. Je me suis un peu équipée pour venir, armée d'une longue vue, d'un cocktail Molotov, ainsi que la clef de mon plan: une longue corde avec un grappin à chaque bout, grappinss que j'ai par ailleurs enroulés dans des vieux chiffons pour amortir les bruits qu'ils produiront. J'avais l'espoir qu'il n'y ait qu'un seul véhicule, ça aurait été tellement plus simple, mais ça se joue quand même. Faut juste que je réussisse à sécuriser la prise sur le camion, après le parrain a dit que le reste serait géré par un agent dont il a refusé de me donner les détails. Précautions...

Là, je lévite tranquillement dans l'obscurité des eaux du port, moteurs éteints, seulement maintenue par le système de lévitation de très basse altitude. Cette chose là ne me soulèvera jamais bien haut, quelques mètres tout au plus, et je ne peux pas me déplacer avec, mais ça me permet de rester sur ma carlingue en toute discrétion. Un air frais se met à souffler juste avant que je ne m'envole, m'envoie un frisson glacé dans ma nuque en sueur. J'aime bien ces légères touches de bien-être physique juste avant de partir au casse-pipe...

C'est parti chagasse.


~0~







Ca fait trente minutes que je les suis, et on arrive enfin à la portion de route attendue: une longue ligne droite en bordure d'une baie. Je me mets à faire descendre la corde en direction de la voiture de derrière, la seule que je peux viser sans me faire griller direct, ça laissera pas les autres indifférentes de toute façon, eeeetttt en avant pour la partie la plus coton de toute cette affaire, maintenant il faut que je réussise àààààà... HA PRESQUE! Je disais, que je réussisse à m'accrocher à la voiture! Mais avec la corde qui pendouille, notre vitesse, et le vent, je peux laisser tomber la finesse, j'ai juste à le balancer approximativement et espérer. Avec tous les nids de poules de ces routes miteuses, ils ne s'alarmeront pas en entendant deux-trois chocs... Les chiffons rendront les bruits de métal pas trop suspects. Je lâche les commandes pour y aller à deux mains et tente de viser les grosses barres de fer à l'arrière de la jeep.

Allez.

Chier.

Aaallez.

Chier.

Aaaaaaaa
HA!
Réussi!
HO!
Ca tire sur la corde!
Ils ont accélérés ces enfoirés, j'ai failli me faire désarçonner.

Maintenant, et non moins délicat, réussir à descendre près du de l'eau en maintenant la corde tendue. Je descends, tout en me décalant sur la gauche au-dessus de la baie. Tout doux, tout doux, touuuut doux... Hey! coup de pression, j'ai senti le grappin glisser légèrement sur sa prise. J'arrive suffisamment près de l'eau, et surtout, près des navires.

Plus de questions à présent.

Plus de doutes.

Seulement l'action.

Je lâche l'autre bout du grappin vers la rambarde d'un petit bateau cargo.
BAM
La corde se tend violemment.
La voiture pile à moitié, ce qui reste de sa vitesse l'envoyant en arc de cercle dans l'eau.

Je frôle la surface et coupe le moteur, ne laissant que la lévitation de basse altitude, mais en gardant toute ma vitesse, filant à fleur d'eau en parfait silence, observant la réaction des deux autres véhicules. S'ils s'arrêtent maintenant, ça commence à sauter dès que possible. S'ils continuent à rouler, je récupère ma corde et recommence l'opération, sur ma véritable cible cette fois-ci.

[Dé d'action pour savoir comment s'en sortent les passagers. Si parfait, ils sont morts, si raté, ils peuvent tous nager jusqu'à la rive, si normal, un seul survit]
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MessageSujet: Re: Ca part de là   Ca part de là EmptySam 4 Aoû - 1:59

Le membre 'Danielane Carlia' a effectué l'action suivante : Dé du destin


'Dé d'action' :
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MessageSujet: Re: Ca part de là   Ca part de là EmptyVen 7 Sep - 19:38

Pour la famille


« Ma, pas mal cette petite, je ne m’attendais pas à ça je dois l’avouer. »

Le parrain et son bras droit, la géante Rose, était perchée sur l’un des bâtiments du quartier gris, à environ trois kilomètres de la frontière et de la douane menant aux quartiers roses. Pourquoi s’être placé à cette distance ? Vous verrez bien par la suite. L’oiseau de mauvaise augure et lui aussi présent à observer la scène, tous trois se préparent à la suite des événements, enfin, sauf le dauphin de peluche.

L’Epervier était installé, placé contre la rambarde du bâtiment, caché derrière plusieurs pots de fleurs et autres taules servant de toit aux bâtisses du bidonville. Ce soir, du sang allait tomber, la lunette du fusil se teintera de rouge. Les yeux sanglants de l’oiseau observent au loin la scène, Rose le guide sur la position, le vent ainsi que toutes les différentes composantes qui empêcheraient le tireur d’élite de manquer sa cible.

Jonaelle, semblait particulièrement agile et parvint après quelques instants à user de sa corde et de son grappin pour pouvoir envoyer à l’eau l’un des trois véhicules. Les membres présents à l’intérieur du camion n’eurent le temps de faire quoi que ce soit. Ils perdirent le contrôle de leur camion et finirent dans le port. Le camion coula à pique, emportant avec lui une bonne partie de l’escorte. Le parrain espérait qu’aucun d’entre eux ne s’en sortent vivant et n’alerte les autres, sinon la mission serait un échec beaucoup trop rapidement.

« Ma, je sais que tu es blessé, ma, il faut que tu le fasses, je compte sur toi. »

Un simple hochement de tête, son aile droite portée par des bandages, sa patte gauche dans le plâtre, le tireur n’est qu’à quelques pourcents de son véritable potentiel, voilà pourquoi il avait absolument besoin de quelqu’un comme l’aviatrice pour l’aider dans cette mission. Une tête ressortie de l’eau, il allait ouvrir la bouche pour hurler à ses camarades qu’il y a une attaque. Mais avant même qu’il ne puisse prendre sa respiration, une balle vint se loger dans sa gorge, explosant tout l’arrière de son crâne. La seconde suivante, un cadavre gisait sur la baie des docks noirs.

« Ma, bravo ! »

Le son du tir fut bien sûr entendu, mais il n’est pas rare que des règlements de comptes se font dans les quartiers gris. Voilà pourquoi ils se sont placés aussi loin de la route où passaient les camions. Trois kilomètres, les tirs de snippers percent le mur sonore, à une telle distance, le son produit par la détente ne peut être entendu que cinq voir six secondes plus tard. La distance est telle, qu’il est quasi impossible de prédire la position du tireur et très peu peuvent se vanter de pouvoir tirer d’aussi loin. Personne ne peut penser qu’il s’agit d’une attaque sur la cargaison.

Joanelle n’est donc pas en danger, mais l’Epervier ne pourra pas réitérer cet exploit. Il est actuellement au sol, se tordant de douleur. Son aile à bien sûr dû subir tout le recul de l’arme. L’oiseau à une position bien précise pour tirer, plaçant la crosse de l’arme contre son épaule droite, l’aile glissant le long du fusil pour améliorer sa précision et diminuer les tremblements. Sa patte droite servant d’appuie au sol, sa seconde aile venant retirer la douille du canon lorsque le tir est effectué et la patte gauche venant presser la détente. Mais ce soir, il ne put retirer la douille du fusil et ses blessures le font trop souffrir pour qu’ils parviennent à faire quoi que ce soit d’autres.

« Epervier ! »
« Ma, Rose, laisse moi avec lui et va t’occuper du reste de la mission ! »
« Mais il padrino, je- »
« Ma, ne discute pas, nous n’avons pas le choix ! »
« Bien ! »


Elle déposa le dauphin aux côtés de son ami au plumage noir et partie pour continuer la mission. Le dauphin souriait, mais ne pouvait témoignait de sa fierté autrement que par des mots. Il commença alors, à discuter avec l’oiseau, pour le remercier et s’excuser pour tout le mal qu’il a put leur causé avec son absence et sa descente aux enfers. C’est un long monologue privé que je ne vous expliquerais point ici mes amis, il n’est point permit de violer de nos regards cette discussion.

Les deux camions restants néanmoins, ceci est une scène que je peux compter. Ils sont encore dans les quartiers gris, ils veulent faire vite. Leur passage ici n’est que très peu limitée dans le temps. Personne ne sait ce qu’ils transportent hormis les principaux acteurs du marché, quelques marins et bien sûr, la famille Madeleine. Quiconque tenterait de traverser la route sur leur passage serait renversé sans aucune once de pitié. Néanmoins, il y a un moyen particulièrement facile de bloquer ces camionnettes. Laisser moi vous présenter, la plus grande force de la nature.

Trois kilomètres ? Oui c’est énorme, mais qui vous a dit que notre cher rhinocéros venait de traverser la ville à pied ? En voiture ceci est bien plus facile, surtout lorsque nous ne sommes pas limité à un trajet. Le point de rendez-vous n’est plus très loin, elle fonce au travers des rues en dérapant d’un côté puis de l’autre, jusqu’à atteindre une rue bloquer par un véhicule ennemi. Ils ont bien sûr, prit garde à sécuriser le chemin du convoie, voilà pourquoi Delfino à choisit Rose pour cette mission.

La peluche de plus de trois mètres de haut, bien qu’elle soit faîte de coton, est particulièrement puissante et massive. Elle bloque l’accélérateur du véhicule en frappant avec toute sa force sur la pédale avant de se lever. La voiture devint alors une décapotable à cause du terrible coup qu’elle venait de porter au toit qui s’envola en arrière à cause de la vitesse du véhicule. Les pauvres gangsters n’ont pas tenté le diable et se sont jetés sur les côtés de la route pour éviter le char qui leur arriver droit dessus. Le choc projeta la géante sur la route, quelques dizaines de mètres devant le convoi. Une explosion enflammée vint alors illuminer la baie. Delfino l’avait expliqué, Joanelle n’aurait aucun problème dans cette affaire, ce qu’il veut, c’est que la famille Madeleine soit de nouveau crainte et respecter. Et ceci, il comptait le faire par le feu.

Le rhinocéros chargea alors sur le convoi espérant pouvoir les faire freiner. Elle n’avait néanmoins pas pensé aux sbires qui avaient évité l’explosion et ceux aux alentours. Pendant sa charge, de nombreux tirs furent entendu. Est-ce qu’elle sera capable de s’en sortir ? Et surtout de stopper le véhicule de protection ? Le camion de marchandise, tu dois t’en charger Joanelle, à toi de jouer à présent.

[HRP : Dé d'action pour savoir si Rose parvient à arrêter le camion. Si "Echec critique", elle n'y parvient pas, elle subit les tirs des sbires et en plus les flammes produites par l'explosion inflige des dommages à Danielane. Si "Raté", elle n'y parvient pas et subit les tirs des sbires. Si "Normal", elle y parvient mais subit quand même les tirs des sbires. Si "Parfait", elle y parvient et se protège des tirs en utilisant le véhicule comme bouclier après l'avoir tordu de sa force.]
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MessageSujet: Re: Ca part de là   Ca part de là EmptyVen 7 Sep - 19:38

Le membre 'Delfino Madeleine' a effectué l'action suivante : Dé du destin


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